Pour rallier à sa cause : La CMA veut infecter les militaires loyalistes arabes et touaregs !

(source archives)[/caption] Convaincre des militaires loyalistes à rejoindre la rébellion ! C’est la trouvaille des séparatistes abandonnés par la France et mis en garde par la communauté internationale. Au moment où tous les regards sont tournés vers Kidal avec l’espoir d’un paraphe de l’accord de paix, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a trouvé une nouvelle stratégie : convaincre les militaires arabes et touaregs à rallier ses rangs. Bien que cette démarche semble difficile voire improductive, vu l’engagement des militaires d’origine arabe et touarègue qui ont choisi volontairement de défendre la cause du Mali, la CMA ne désarme pas. Depuis quelques jours, juste après l’échec de la médiation à Kidal, c’est un esprit d’affrontement qui prévaut dans les différentes positions de la Coordination. Nos sources expliquent que des réunions et conciliabules sont en cours pour faire adhérer à leur cause des militaires considérés comme des parents. Ils sont invités à cesser de combattre aux côtés de l’armée malienne. Sur le terrain, Iyad Ag Ghaly s’était rendu à Anefis jeudi dernier, avant de remonter vers Tinzawaten, alors que le chef militaire du HCUA, Cheick Haoussa, lui était à Aguelhok avec ses hommes. Tous ses mouvements entrent dans l’objectif de mobiliser les combattants rebelles et surtout de créer d’abord une guerre psychologique comme ce fut le cas en 2012. Au même moment, dans deux pays voisins du Mali, des rencontres ultrasecrètes ont eu lieu entre communautés pour trouver la formule à adopter afin de convaincre les militaires loyalistes. Une source nous a fait savoir qu’un haut gradé de l’armée issue de communauté arabe est dans le collimateur du lobby. Ce dernier en soins à l’extérieur du pays pourra recevoir la visite très fraternelle d’émissaires chargés de mener cette mission. Le message qui est véhiculé par la Coordination est celui-ci : "La France nous a trahi". Les structures phares de la Coordination ; à savoir : le MAA et le MNLA, chacune se voit confier une tâche. "Nous avons été propulsés par des gens qui nous ont promis un soutien à l’aboutissement de notre République. Il est loisible que si ces derniers ont changé de décision, il nous faut miser sur nos communautés", a fait part un responsable de la CMA à des leaders communautaires. "Nous étions heureux en Libye, on nous a forcé à venir au Mali. Nous sommes dans l’obligation de nous battre pour notre survie", a déclaré un militaire d’une délégation qui s’est récemment rendue dans un pays voisin. L’échec de la méthode utilisée pour décourager les militaires arabes et touaregs loyalistes n’ayant pas fonctionné, il faut privilégier la fibre communautaire. Mais dans cette affaire, c’est la réponse que le pouvoir envisage qui inquiète. Pour nombre d’observateurs, la nature de la menace de reprise des hostilités doit guider nos plus hautes autorités à prendre les devants. Car ni la communauté internationale ni les autres acteurs ne peuvent remplacer en pareil cas, la place et le rôle de l’Etat malien. Le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Kéita doit impérativement siffler la fin de la recréation. Alpha Mahamane Cissé
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