Partition programmée du Mali : Blaise renonce à la République de l’Azawad

Contrairement à ce que l’on fait croire aux maliens, ce n’est pas le MNLA qui renonce à l’idée indépendantiste mais Blaise.  Jadis logeur des rebelles ivoiriens, aujourd’hui parrain et hébergeur des terroristes preneurs d’otages, Blaise a l’obligation de donner des gages au Président Hollande, de non ingérence dans la crise au nord-Mali d’une part et d’engagement volontariste pour la libération des otages occidentaux, d’autre part, s’il veut sauver son fauteuil. [caption id="attachment_77818" align="alignleft" width="315"] Blaise Compaoré, président du Burkina Faso[/caption] Chose promise, chose due. Le président Hollande tient promesse ; il avait dit, lors de sa campagne présidentielle, que s’il est élu Président de la République française « rien ne sera plus comme avant». Le Président normal Hollande vient de sortir le Mali des griffes de l’apprenti sorcier. Il a suffi que nos autorités mettent Hollande à l’aise, comme votre journal « L’Enquêteur » l’avait          souhaité dans sa  toute première parution, pour que les lignes bougent. Neutralisé par Hollande lors de sa récente visite en France, Blaise a convoqué le week-end dernier à Ouaga ses protégés indépendantistes  du Mouvement national de libération  de l’Azawad (MNLA), mis en selle ces dernières années par  le président Sarkozy,  en leur demandant de renoncer à l’indépendance de l’Azawad et de chercher à dialoguer avec Bamako pour une sortie de crise. Pour les observateurs avertis, ce n’est pas le MNLA qui voulait l’indépendance, mais plutôt Blaise, leur logeur et parrain. Acculé par Hollande, tantôt sur la situation des otages tantôt sur la situation réelle de médiation malienne, il finira  par jeter la responsabilité sur Bamako en disant qu’il n y a pas de ‘’leader’’ au Mali. Heureusement que le PM Cheick Modibo Diarra était aussi convoqué à Paris, sur la route de la réunion au sommet de l’ONU, et qu’il lui rappela, sans mettre de gants, que sa médiation avait lamentablement échoué. Sentant le feu couver de partout, Blaise choisit la communication tout azimut en guise de pare-feux. France 24, RFI, Jeune Afrique,…..le Capitaine gâteux ne sait plus à quel saint se vouer, ni comment sortir de la nasse multi nodale qu’il a lui-même savamment tissée.  En effet le Capitaine vieillit, il n’a jamais été un aussi piètre comploteur depuis qu’il s’adonne aux sales boulots. Il a toujours agi «proprement». Blaise est sur la corde raide et cherche coûte que coûte à sauver sa peau. Il est capable de mettre le feu partout, surtout si les terroristes qu’il sponsorise décidaient de se retourner contre lui. Les relations incestueuses sont surtout dangereuses pour cette raison-là, parce qu’elles favorisent les formes de chantage les plus perverses pour que le secret ne soit pas dévoilé. Valeureux peuple du Burkina Faso, c’est le moment de protéger votre Capitaine de Président contre les terroristes qui se sentent trahis par lui et qui n’hésiteront pas un seul instant pour procéder à des actes de vengeance ciblés, ou bien protégez-vous contre eux dès maintenant. Ils n’attendront pas les bombardements au niveau de leurs positions actuelles. Le compte à rebours a commencé et risque d’être le lieu de beaucoup de règlements de compte. Toute chose a une fin mon capitaine ! Habi Kaba Diakité