Crise au Mali : nouvelle réunion à Alger, la médiation internationale dans l'impasse
Menée par l'Algérie, la médiation internationale sur la crise au Nord du Mali pensait avoir trouvé un accord de paix. Mais si celui-ci a été paraphé par Bamako depuis le 1er mars, la Coordination des mouvements armés de l'Azawad (CMA) a exposé ses conditions pour l'agréer dans un document dont J.A. a obtenu copie.
L'Algérie, chef de file de la médiation dans la crise malienne a invité toutes parties prenantes à se rendre le 15 Avril à Alger. Objectif : convaincre la Coordination des mouvements armés de l'Azawad (CMA) de parapher le pré-accord de paix accepté par Bamako, et d'ouvrir ensuite des discussions, les 16 et 17 avril, sur des amendements au texte à intégrer éventuellement avant la signature finale.
Mais à Bamako, Ibrahim Boubacar Keïta a très mal pris la situation. "Dans un premier temps, le président malien a refusé d'envoyer des représentants. Il avait posé comme condition préalable le paraphe de la CMA sur l'accord. Mais à la dernière minute, il a finalement accepté de mandater une équipe du gouvernement à Alger", explique une source occidentale bien informée.
Les conditions de la CMA
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