Attaques terroristes à Nampala et Ténènkou : L’armée dresse le bilan de 14 morts et 8 blessés

[caption id="attachment_586512" align="aligncenter" width="630"] Patrouille de l'armée malienne dans la région de Gao. (photo archives)
Olivier Fourt/RFI[/caption] Depuis les événements de Mai 2014 à Kidal, rien n’a été comme avant, selon le Sous-chef d’Etat-major de l’armée chargée des opérations, Abdramane Baby. Cependant, il a rappelé que cette situation se caractérise par l’absence de l’armée malienne dans certaines localités et les mouvements sont limités  même dans les zones du septentrion comme Tessalit où se trouvent les unités de l’armée malienne.  L’objectif de la présente conférence, dira-t-il, est d’informer l’opinion nationale et internationale sur les nouvelles attaques terroristes que notre pays vient de subir, notamment  celle de  Ténènkou, une localité située dans la région de Mopti, le vendredi 16 janvier 2015, vers 06 heures,  par des éléments terroristes. « Les forces armées et de sécurité maliennes sur place ont tenu en échec les assaillants et les ont repoussés. Les populations civiles et les édifices publics sont sécurisés » a dit un communiqué. « Les combats ont occasionné des pertes en vies humaines et des dégâts matériels de part et d’autre. Nos forces ont en plus pris des assaillants qui sont entre les mains du détachement prévôtal de la gendarmerie nationale » ajoute le communiqué. Selon le conférencier, Abdramane Baby, les blessés ont été transportés à l’Hôpital de Sévaré (Mopti) et sont pris en charge et des renforts ont déjà été déployés sur le terrain. A ce propos, il a prié pour les disparus et souhaité prompt rétablissement aux blessés. Pour lui, le plus important est la sécurité des personnes et de leurs biens. Il a aussi noté qu’il est difficile de contrôler ces attaques des terroristes qui adoptent des actions asymétriques.  A l’en croire,  l’armée malienne est très respectueuse des accords du conseil de sécurité de l’ONU. Qu’à cela ne tienne, les événements récents de Kidal, Tabakot et Tarking, où l’armée malienne n’a pas de force, le conférencier a noté qu’il y a de vives tensions entre les groupes armées. Selon lui, cela pourrait  expliquer  l’attaque dont les éléments de la MINUSMA ont été victimes dans le Camp II de l’armée malienne  à Kidal ce samedi 17 janvier 2015. En tout cas, les conférenciers ont tour à tour  rassuré l’auditoire que l’armée va remplir de façon optimale sa mission. Moussa Dagnoko