Violences au Burundi: vive inquiétude de la communauté internationale
Des manifestations violemment réprimées par la police, des radios qui cessent d'émettre. Face aux tensions qui secouent le Burundi depuis la désignation ce week-end du président sortant, Pierre Nkurunziza, comme candidat à la présidentielle pour représenter le CNDD-FDD, la communauté internationale appelle au calme. Elle dénonce le non respect de l'accord d'Arusha qui mettait fin en 2000 à la guerre civile dans le pays.

REUTERS/Thomas Mukoya[/caption] Les diplomaties occidentales suivent avec une certaine inquiétude les violences qui secouent Bujumbura ces derniers jours. L’Union européenne condamne l’arrestation du défenseur des droits de l'homme Pierre Claver Mbonimpa et appelle au calme. « On continue d’appeler à aborder la question des élections dans un esprit de réconciliation dans l’intérêt du pays et pour respecter les accords d’Arusha, indique la porte-parole de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, Catherine Ray. On suit avec inquiétude la situation et à ce stade on appelle le plus possible à la retenue, à garantir les droits civils et politiques, à faire en sorte que les actes de violence cessent. »
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