RDC: Joseph Kabila hausse le ton face à la communauté internationale

Convoqués à son bureau, le président congolais a annoncé à une vingtaine d’ambassadeurs de la communauté internationale, dont le chef de la mission de l’ONU en RDC, que son pays renonce à tout soutien des Nations unies pour mener une offensive armée contre les rebelles hutus rwandais FDLR. Joseph Kabila a également critiqué l’ingérence de la communauté internationale dans les affaires intérieures du pays.

Fév 16, 2015 - 01:24
Fév 16, 2015 - 01:27
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[caption id="attachment_805952" align="aligncenter" width="630"]RDC: Joseph Kabila hausse le ton face à la communauté internationale Les FARDC ont lancé jeudi 29 janvier 2015 les opérations militaires «Sokola2» pour le désarmement des rebelles rwandais des FDLR. La Monusco a salué cette décision et annoncé qu'elle soutiendrait l'armée congolaise «opérationnellement et logistiquement». Photo Monusco/Force[/caption] Le ton de Joseph Kabila était poli, mais ferme. A en croire ceux qui étaient sur place, le climat n'était pas au dialogue mais à la mise au point. Convoqués à la présidence pendant près d’une heure, 18 ambassadeurs ont écouté le président congolais revenir essentiellement sur deux points. Le premier, l’offensive contre les rebelles hutus rwandais. Officiellement lancée fin janvier, Joseph Kabila a annoncé « renoncer à tout appui de la Monusco pour mener cette opération contre les FDLR ». La raison ? Selon le porte-parole du gouvernement Lambert Mendé, Joseph Kabila a jugé « irrespectueux » que la mission de l’ONU en RDC demande le remplacement de deux généraux à la tête de l'opération anti-FDLR. Ni le président, ni le gouvernement n'auraient été informés des accusations de violation des droits de l'homme qui pèse sur ces deux officiers. Mais pour certains le vrai problème est ailleurs. Refuser le soutien de l’ONU pourrait être une façon de ne pas engager de vraies opérations contre les FDLR. L’offensive lancée fin janvier, n’a pas vraiment démarrée sur le terrain. Reste que la Monusco se retrouve dans une position délicate. Son mandat exige qu’elle neutralise les rebelles hutus rwandais, mais elle refusait jusqu’à présent de s’engager seule, sans l’armée congolaise, vu la complexité de l’opération. Joseph Kabila a également critiqué la tendance de certaines ambassades de « s’ingérer dans les affaires intérieures du pays ». En mai dernier déjà, le président avait remonté les bretelles des ambassadeurs et demandé à ce qu’ils ne soient pas « des officines de l’opposition »......Lire la suite sur rfi.fr  

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