Pour ce qui est du volet politique, précise-t-elle, "le narratif a présenté le néocolonialisme comme le choix des Africains eux-mêmes, exprimé à travers des chefs d’État complices, choisis et formés par le colon, et prêts à endosser le rôle d’immatures irresponsables manquants des capacités politiques et intellectuelles nécessaires pour se représenter eux-mêmes dans les instances que les colons ont créées dès 1945". "Seul le Mali, avec le colonel Assimi Goïta, a eu la dignité de le récuser, il y a quelques semaines", rappelle la panafricaniste la décision de
Bamako de retirer à Paris le statut de porte-plume des résolutions du Conseil de Sécurité relatives au Mali.