Etats-Unis/Russie, la guerre des services secrets

Dans les faits, les Démocrates qui ne parviennent pas à encaisser leur défaite à l’élection présidentielle de 2016 accusent l’équipe Trump d’avoir été aidée par les services secrets russes afin d’influencer les votes. Après sa victoire, ils vont encore plus loin tentant de l’accuser, lui et son entourage, de « haute trahison » au profit d’une puissance étrangère. Le problème réside dans le fait que pour l’instant, aucune preuve formelle recevable par la justice n’a été apportée par les différents responsables des services de renseignement US. Même le « dossier » rédigé par l’ancien Officier Traitant du MI-6 (les services de renseignement extérieurs britanniques) Christopher Steele qui concernait en particulier de supposées dérives sexuelles de Donald Trump à Moscou n’a pas pu être recoupé. D’ailleurs, l’avis des professionnels américains du renseignement sur ce fameux rapport reste pour le moins prudent. Force est de constater que dans presque toutes les démocraties, aujourd’hui les perdants ne veulent plus reconnaître leurs propres erreurs et attribuent leur échec à des « forces obscures » qui ne peuvent qu’avoir forcé la décision des d’électeurs. Pour eux, le système démocratique est bon quand il leur permet de parvenir au pouvoir mais pas quand les électeurs, forcément « sous influence » ou/et ignorants, plébiscitent leurs adversaires. Dans ce cas, le perdant prétend qu’il y a eu « magouille ».
Lors de la dernière élection présidentielle de 2016, si les services russes ont été effectivement impliqués, leurs homologues américains ont aussi fait partie du jeu (...)lire la suite sur Atlantico
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