Crise au Burkina: un projet d'accord présenté ce dimanche matin

Sep 20, 2015 - 07:58
Sep 20, 2015 - 07:59
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[caption id="attachment_1166032" align="aligncenter" width="730"]Crise au Burkina: un projet d'accord présenté ce dimanche matin Michel Kafando (au centre), entouré par les présidents Macky Sall et Boni Yayi, le samedi 19 septembre 2015.
RFI/Guillaume Thibault[/caption] La médiation de la Cédéao, qui s'active depuis vendredi midi dans la capitale du Burkina Faso pour trouver une issue à la crise, a fixé rendez-vous ce dimanche matin à 10 heures, heure locale, à l'hôtel Laico de Ouagadougou. Un protocole d'accord aurait été trouvé pour remettre la transition sur les rails. Macky Sall, le président sénégalais et Thomas Boni Yayi, le président béninois ont rencontré tous les acteurs de la vie politique burkinabè. Cette nuit encore le général Gilbert Diendéré, chef des putschistes, est revenu s'entretenir avec Macky Sall.
avec notre envoyé spécial à Ouagadougou,Guillaume Thibault Il est minuit et le silence règle sur la ville. Couvre-feu oblige, l’hôtel Laico où se tiennent les discussions a été déserté. Et un convoi arrive : Gilbert Diendéré sort d’un imposant 4x4 et file dans les étages où Macky Sall a installé son QG. Une séance de travail nocturne s’engage alors : elle va durer plus de deux heures. Le président sénégalais a également convié Kadré Désiré Ouedraogo, le président de la Commission de la Cédéao et Mohamed Ibn Chambas, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest. Rien n’a filtré de ces nouveaux pourparlers mais il est désormais clair que la médiation élabore la version initiale d’un projet d’accord qui sera présenté ce dimanche matin à toutes les parties. Les points discutés
Plusieurs points cruciaux sont sur la table, notamment le retour à l’ordre constitutionnel qui pourrait passer par la réinstallation du président Kafando à la tête de la transition. Il ne peut se dérober à l’appel de la Nation nous dit-on dans son entourage. La présidentielle, prévue le 11 octobre prochain, sera-t-elle maintenue ou reportée ? Un délai d’un mois maximum a été évoqué. Qui va y participer ? Les membres des partis exclus des échéances électorales seront-ils réintégrés ? Autre élément clé : l’avenir du régiment de sécurité présidentielle : la dissolution exigée par certains depuis des mois sera-t-elle mise à nouveau sur la table ? Les putschistes vont-ils demander l’amnistie après ce coup d’Etat ? La volonté de séparer l’armée de la vie politique sera sans aucun doute au cœur des négociations. ......Lire la suite sur rfi.fr

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