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Agathon Rwasa, l'un des principaux opposants burundais, se plaint de l'arrestation de plusieurs des militants de son mouvement.
REUTERS/Thomas Mukoya[/caption]
Le principal opposant Agathon Rwasa, qui dénonçait encore il y a trois jours un processus électoral «
fantaisiste » dont il rejetait les résultats, est allé occuper son siège de député, lundi 27 juillet. La Céni le lui avait attribué malgré son retrait des législatives. Une mauvaise surprise pour l'opposition burundaise, qui encaisse mal ce coup.
Au soir du lundi 27 juillet, l’opposition était encore sous le choc alors que le gouvernement burundais était tout sourire. C’est la première véritable fissure qui apparaît au sein d’une opposition qui était d’accord depuis des mois sur ce qu’elle considère comme un dénominateur commun : le « non » au troisième mandat au président Pierre Nkurunziza et
le refus de participer à un processus électoral dénoncé également par la communauté internationale.
Et le coup est d’autant plus rude qu’Agathon Rwasa est le principal opposant à Nkurunziza. Aujourd’hui, il estime que le forcing de son frère ennemi, issu comme lui de la rébellion hutu du Burundi, «
a bien réussi ».
Après avoir critiqué le scrutin, Agathon Rwasa a donc décidé de se rendre à l’évidence. Il est allé siéger à l’Assemblée nationale lundi lors de la première session de la législature, accompagné de 18 autres députés issus de la coalition des Indépendants de l’Espoir.
Ceci a jeté un froid entre lui et son allié, Charles Nditijé, de l'Uprona, qui a décidé de boycotter l’Assemblée nationale avec ses 10 partisans élus députés. «
La rupture n’est pas encore consommée avec Rwasa » explique Nditijé, qui dit ne pas comprendre la logique politique qui l’a guidé.
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