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Le Président du Faso Blaise Compaoré[/caption]
« Esclave, si tu n’arrives pas à assumer ta révolte, tu ne mérites pas que l’on s’apitoie sur ton sort ».
Les esclaves de Spartacus n’avaient pas pu assumer la leur, plus de quinze mille d’entre eux furent pendus le long des routes, pour l’exemple. Les « nègres-marrons » des Antilles avaient refusé le joug et s’étaient libérés par la fuite dans les brousses et dans les montagnes. Les « hommes intègres » du Burkina ont suivi le mouvement « Y-en-a-marre » sénégalais et le printemps arabe pour balayer les rues et le palais présidentiel.
Seulement, et comme la plupart des mouvements de masse impétueux, spontanés, mais sans encadrement ni véritable leader, les Burkinabais, qui avaient fait si grand bruit, étaient à la recherche d’un leader, alors qu’ils n’avaient pas eu besoin d’un quelconque leader pour affronter l’armée et faire fuir Blaise Compaoré. Et pour trouver cet oiseau rare, ils étaient allés sortir de sa retraite un vieux général déplumé et tout baba. Poussé et ragaillardi par leur détermination, le général Kwamé Lougué s’était enhardi. Malheureusement et manque de vision, ce général était trop seul et veule face à des officiers bien arrêtés et bien en place.
D’ailleurs, n’est-ce pas eux qui auraient suggéré, organisé l’exit de Blaise pour prendre sa place, ayant constaté l’indécision et l’alogie de la rue ? Rien ne le confirme, mais si tel était le cas, et biens d’indices troublants peuvent le faire supposer, c’est un retour à la cage départ, car un officier peut cacher un autre et un autre derrière, d’autant que bien du monde chuchotent tout haut le nom d’un certain général Diéndéré, qui aurait fait du lieutenant-colonel Isaac Zida son ‘’fondé de pouvoir’’, et ce dernier s’est payé le luxe de faire du colonel David Kabré, son supérieur hiérarchique, son porte-parole. Etonnant !
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