En un mot : La fuite en avant des députés

20 Févruary 2015 - 03:19
20 Févruary 2015 - 03:19
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[caption id="attachment_769712" align="alignleft" width="200"]Dramane Alou Koné Dramane Alou Koné[/caption] Le vote de la loi qui impose des mesures de promotion du genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives a été renvoyé de nouveau hier. Cette décision de l’Assemblée nationale est, témoignent de nombreux députés qui se gardent de la dénoncer publiquement, la conséquence de la mise en garde d’organisations islamiques dont l’un des leaders, le président du Haut conseil islamique, Mahmoud Dicko, lors du dernier forum du mouvement politico-religieux Sabati-2012, le 7 février 2015 au CICB, avait mis en garde IBK contre une loi en préparation, qui attribuerait aux femmes un quota sur les listes électorales et dans les postes publics. Il avait invité IBK à "se ressaisir très vite pour le bonheur de la nation". Sans dévoiler les actions qu’ils entreprendraient si le président ne changeait pas de politique, Dicko et les siens avaient promis de jouer leur rôle d’acteurs intraitables de la société civile. Depuis, Dicko a été reçu à Koulouba et les députés ont vu en cette audience un recul du président pour justifier leur refus de voter la loi hier. Les organisations féminines ne comptent que sur la pression des PTF qui peuvent menacer de fermer le robinet pour contraindre les parlementaires et le gouvernement à vaincre leur peur. En tout cas, ce n’est pas gagné d’avance. DAK

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