En un mot : Issaka, l’éventreur de la Hac

[caption id="attachment_769712" align="alignleft" width="200"] Dramane Aliou Koné[/caption] Décidément, le président de l’Assemblée nationale ne s’embarrasse pas des textes que lui-même a votés avec ses camarades non moins coupables de se moquer de la loi et des Maliens comme cela a été le cas avec la nomination des membres de la Haute autorité de la communication. Sur la liste des proposés par le Parlement, on a, entre autres, un protégé d’un député haut placé dans le bureau de la 2e institution,  l’épouse du directeur de cabinet du président et une autre inconnue au bataillon de la presse et du monde de la communication sauf qu’elle serait venue de Koulikoro comme Isaac, stagiaire pour certains et chômeur pour d’autres dont la promotion suscite polémique et consternation dans la famille de la presse au sein de laquelle le contenu de la loi qui exige entre autres la justification d’au moins de 10 ans d’expérience et bonne moralité. C’est justement le premier critère cité qui la condamne et va entraîner l’annulation de la loi puisque elle perd automatiquement sa "qualité". Une autre bêtise qu’IBK ne peut pas laisser pour avoir exigé des acteurs des médias "de nettoyer" le secteur. En tout cas, on le tient pour responsable de la mort prématurée de la Hac. C’est pourquoi, il lui faut tout de suite tirer cette affaire au clair DAK