Editorial : Que fera la France des dirigeants du MNLA qui vivent sur son sol?

Fév 29, 2012 - 00:10
Fév 29, 2012 - 00:10
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Il n’est un secret pour personne que les responsables du MNLA vivent presque tous en France. C’est à partir de la France qu’ils dirigent ce mouvement criminel et accordent des interviews à la presse internationale. En est mot, ils déstabilisent le Mali à partir de la France.  Et c’est cette même France, à travers la voix de son Ministre de la coopération, qui a reconnu que ce qui s’est passé à Ageul-hoc le 24 janvier dernier, par le fait du MNLA, est inacceptable. Les conclusions d’une enquête viennent d’attribuer cet acte odieux au MNLA et à son allié AQMI. La France, pays des droits de l’Homme, va-t-il continuer à abriter des chefs criminels sur son sol ? C’est la question complexe face à laquelle la France de Nicolas Sarkozy et d’Alain Jupé se trouve être confrontée. Après une première sortie du ministre Alain jupé clairement en faveur du MNLA en déclarant que ce mouvement a remporté de victoires certaines sur le terrain, il a aujourd’hui beaucoup changé de position. Peut être que le crime commis à Aguel-hoc par le MNLA en est pour quelque chose. Et surtout qu’il est aujourd’hui établi clairement qu’Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) qui détient six otages français est un allié sûr du MNLA dans ses forfaits contre le peuple paisible du Mali. La France, apparemment, a été piégée ou a fait une mauvaise lecture des choses en soutenant le MNLA. Mis devant le fait accompli par la découverte des réalités du massacre d’Ageul-hoc, la France aujourd’hui veut rectifier le tir en s’approchant de Bamako. La visite récente de deux Ministres de la République française au Mali se placerait-il dans ce cadre. En tous cas, si la France veut vraiment rectifier le tir, elle doit imiter le pays des hommes intègres. Enfin, le vrai pays des droits de l’Homme, en occurrence, le Burkina Faso qui a arrêté et extradé à Bamako l’ex haut fonctionnaire de la défense auprès du Secrétariat d’Etat délégué auprès de la Primature chargé du développement intégré de l’office du Niger (Gymni le rebelle) après ses déclarations audacieuses sur le sol du pays des hommes intègres en faveur des bandits armés, il avait en fait déclaré sa défection de l’armée malienne au profit du MNLA. Dès le lendemain, il a été interpellé par les autorités burkinabé et extradé en catimini à Bamako sans aucune autre forme de procès. Voici comment un vrai pays des droits de l’Homme doit se comporter ! Que la France, vivement, emboîte le pas au Burkina Faso !!! Diakaridia M’pè TOGOLA

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