Hier, la capitale malienne a été perturbée par une grève des transporteurs et conducteurs du Mali. Les raisons évoquées par les organisateurs demeurent le non respect des lois et textes sur le fonctionnement de la CCIM où un nouveau bureau été mis en place y compris les tracasseries routières qui ont dépassé tout entendement dans un pays coupé aux deux tiers.
Si les organisateurs se disent satisfaits de la première journée d’hier, ils enfoncent le flou aujourd’hui, avec une plus forte participation qui devra atteindre les 100% de réussite », martèle le secrétaire général adjoint de la Fédération Nationale des Transporteurs Routiers du Mali.
En réalité, la coupe de cette partie importante de notre économie est remplie. C’est une manière à ceux-ci d’exprimer leur ras-le-bol aux autorités en place. Et il se trouve que le Dr Diarra devrait conduire la transition malienne qui bat de l’aile quoi qu’on dise. L’on a l’impression comme me confiait un fin observateur que le PM donne l’impression « de naviguer à vue, abandonné par nombre de ses soutiens en premier lieu la junte du Capitaine Amadou Haya Sanogo ».
C’est fort ce qui précède, que le patron du gouvernement se doit de dialoguer avec tous les acteurs. Surtout ceux qui peuvent constituer une entrave à ses actions devant déclencher la reconquête des régions du mali nord. Est-ce à dire que c’est le PM en personne qui devrait descendre à ce niveau du palier ?
De l’avis général, c’est négatif. Et pour cause, il revient à ceux-là même qu’il a nommé à certains postes de se battre, de prouver qu’ils méritent sa confiance.
Disons qu’un dialogue s’impose entre tous les acteurs avant le tsunami que nous avions annoncé il ya quelques semaines et dont personne ne voit venir.
Bokari Dicko