En un mot : La chasse au ministre Bathily ?

Vous n'avez rien compris de ce faux combat. Tant que Bathily ne met pas ses pieds dans le plat de Koulouba, il serait toujours inamovible...car il mange dans l'assiette présidentielle.

Ils veulent nous distraire de la mission si proche de faire dégager IBK.

je refuse toujours la solidarité gouvernementale, qui tue l'homme en tant être qui donne son avis. l'état a certes besoin de discrétion, vue l’intérêt général qu'il gère, mais réduire initiative à une solidarité gouvernementale n'a aucun sens. une des erreurs que le président à commise, c'est d'enlever bathily du ministre de la justice.

Sans dire au president ce qu'il doit faire dans ce cas precis, je lui conseillerais de reflechir beaucoup avant d'arriver a' une conclusion. La base hamalliste existe et elle est importante pour les elections. Je ne dirai pas plus!!!!

Sincèrement, Bathily devrait partir de lui- même ou bien se taire. Au sein d'un gouvernement, on doit être solidaire ou on rend le tablier. L’honnêteté intellectuel voudrait Bathily démissionne dès le moment où il ne partage plus la même politique que ses paires du gouvernement.

Le dilemme n'existe pas quand on fonctionne avec un principe déterminé. Un principe défini et connu de tous permet de former un gouvernement qui ne sera composé que par des hommes et des femmes qui s'y confirment. Celui qui s'écarte s'est auto exclu. Dire que le président est entre le marteau et l' enclume,ça revient à dire que le président est sans principe. Ça n'étonne personne que le président ne soit pas un homme de principe puisqu'il est sans convictions. De 2013 à maintenant il tâtonne dans le choix de ses hommes. Tantôt des hommes de qualité (le premier ministre LY ,les ministres DIARRAH,le jeune DIARRA)tantôt des opportunistes (MOUSSA MARA)tantôt des proches de la femme du président (le premier ministre actuel). Il n'y a jamais eu un noyau autour duquel le président fait cohabiter des alliés comme l'a vécu Ibk au près d'ALPHA OUMAR KONARE. Ibk suit la même ligne que AMADOU TOUMANI TOURÉ qui lui aussi n'avait pas de principe pourvu que son pouvoir soit préservé des soubresauts. Ibk a donné l'impression de fonctionner différemment de AMADOU TOUMANI TOURÉ en évitant le consensus qui semblait être une idée géniale qui s'est révélé être un moyen de permettre à tous les partis politiques de puiser les deniers publics . Ibk est confronté entre le principe de préservation des deniers publics ,de la sauvegarde des droits des plus pauvres contre les fortunés incarné par le ministre BATHILY et le principe de fermer les yeux sur les agissements malsains de ses beaux parents amoureux des pourcentages sur chaque passation de marché incarné par le premier ministre . Le calcul politique s'y mêlant,BATHILY ayant actuellement les faveurs des milliers d'électeurs Ibk est perdu. Il se sépare du ministre BATHILY ce serait abandonné le seul levier qui lui restait pour convaincre les maliens de son désir de lutter contre les mafieux qui ont pris en otage la démocratie malienne. Ce dilemme résume le quinquennat d'Ibk . Il avait bien commencé avec le choix du fils de IBRAHIM et MADANI LY deux figures légendaires de la lutte pour la démocratie comme premier ministre montrant le visage d'un pouvoir qui tend à moraliser la gestion des fonds publics tant réclamés par les électeurs. Le départ de celui ci suivi par son ami DIARRAH a montré la suprématie des hommes d'affaires autour des beaux parents . Un seul homme leurs a tenu tête jusqu'à présent le ministre BATHILY.