Le ministère de l’équipement et des transports et l’affaire E-Bemi : Le flagrant délit de mensonge

17 January 2014 - 04:15
17 January 2014 - 04:15
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[caption id="attachment_87329" align="alignleft" width="350"] Abdoulaye Koumare ministre de l'Equipement Abdoulaye Koumare ministre de l'Equipement[/caption] Dans une sortie malencontreuse dans les colonnes d’un journal de la place, le ministre en charge de l’équipement et des transports dément formellement  son implication dans ce qu’il convient d’appeler l’affaire, voire le scandale  E-BEMI, du nom de la société chargée d’exécuter le contrat de concession de service public  relatif à la gestion et au développement du système  de suivi  électronique de véhicules  et de marchandises au Mali.     Il ressort des propos attribués au ministre Koumaré et pas encore démenti, qu’il n’est ni de près, ni de loin lié à cette affaire. La convention en question, explique-t-il, implique uniquement la société e-BEMI et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), le Conseil Malien des Chargeurs (CMC) et le Conseil Malien des Transporteurs (CMT). A en croire, M. Koumaré, nulle, il est question de son département.     Nous nous insurgeons en faux contre ces affirmations. La convention en question a été bel et bel signée entre l’Etat malien représentée par sa personne et le Directeur Général d’EBEMI S.A du nom d’Abdoulaye Dicko (fac-similés).     Aussi, contrairement au démenti, le fonds public a bel et bien été utilisé (200 millions F CFA) pour financer la première phase de l’opération. Et l’on retrouve les traces de ce montant dans le contrat de convention : (… «Un montant de deux cents millions – 200 millions- F CFA a été inscrit sur les fonds issus de la pénalité de surcharge afin de financer le suivi électronique de véhicules et de marchandises au Mali» – page 5 – Paragraphe E).     Les  «fonds issus de la pénalité» étant par définition des fonds publics, tout se passe alors  comme si c’est l’argent du contribuable malien  qui servait à financer et équiper une société privée. Aussi, ladite concession a été attribuée sans appel d’offres en violation du décret N° 485/P-RM du 11 Août 2008 portant procédure de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public. Nous reviendrons sur d’autres aspects conflictuels de cette affaire. En attendant, voici les preuves des contrevérités du ministre Koumaré. A suivre...                ( B.S. Diarra )   fax koumare                                                          

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