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La centrale électrique[/caption]
C’est un prêt de 25 milliards de francs CFA pour une durée de 13 ans à compter de la date d’entrée en vigueur de l’accord. Il contribuera à la fourniture régulière de l’énergie électrique à moindre coût d'ici à l'horizon 2018. Il prévoit aussi le recouvrement des productibles nominaux des deux centrales hydroélectriques pour 220 GWH/an et 35 GWH respectivement pour Sélingue et Sotuba, l’arrêt des centrales thermiques des localités de Kangaba et de Ouéléssebougou pour servir de secours à celles de Sélingué et de Sotuba et l’amélioration de l’accès à l’électricité pour 1 200 abonnés supplémentaires dans les villes de Kangaba, Ouéléssebougou et pour 15 autres localités.
En outre, ce projet prend en compte le raccordement des localités de Kangaba et de Ouelessebougou au réseau électrique interconnecté national par une liaison de 33 KV à partir de la centrale hydroélectrique de Sélingué. Cette liaison comprend: l'extension du poste de Sélingué avec l'installation d'un transformateur supplémentaire 8,66/33 KV de 20 MVA, la réhabilitation et le renforcement de la ligne de 33 KV entre Sélingué et la plaine de Manikoura (46 km), la construction des lignes 33 KV entre Sélingué et Oulessébougou (55 km), puis entre la plaine de Manikoura et Kangaba (20km) et l'électrification de 15 localités sur le tracé des lignes 33 KV, soit 10 localités sur le tronçon Sélingué-Ouelessébougou et 5 aux environs de Kangaba.
Devant les élus de la nation, le ministre a démontré l’urgence d’autoriser cette ratification pour résoudre la crise énergétique à laquelle le Mali est confronté. Ce sentiment du ministre Kéita a été largement partagé par les députés qui ont estimé que ce projet est même venu en retard. C’est pourquoi, à l’unanimité, ils ont autorisé la ratification de cet accord de prêt afin d’accroitre les capacités énergétiques du Mali.
Youssouf Diallo