Politique Nationale Genre(PNG) : Le Club de la presse de Radio klédu relance le débat
Le 68ème édition du club de la presse de radio klédu s’est tenue samedi dernier à l’hôtel mandé à
La conférence était animée par Mamadou Doumbia, représentant la direction nationale de
D’entrée de jeu, Mme Bintou Nimaga rappelle qu’on ne plus parlé aujourd’hui d’équité et genre, sans parler de
Considéré comme un rêve pour les autorités et surtout la gente féminine,
Selon Mme Bintou Nimaga, ce document a été élaboré suite à un constat : l’inégalité entre l’homme et la femme dans tous les secteurs socio-professionnels. Cette situation est due, selon elle, à un système d’inégalité instauré par les us et coutumes séculaires.
L’occasion était bonne pour donner des précisions sur le concept genre. Pour Mme Coulibaly Salimata Diarra, c’est regrettable de constater qu’on résume le genre à la femme. «Dans ce pays, quand on parle de genre, tout le monde pense à la femme », déplore- t-elle. Avant de rappeler que le concept genre ne prend pas en compte, Uniquement les femmes. Mais tous les rapports sociaux. Pour elle, équité et genre signifie supprimer les disparités dans les rapports entre l’homme et la femme. Car au Mali, continuait-elle, le fossé est encore grand entre l’homme et la femme dans tous les secteurs. C’est pourquoi, les femmes se sont battues, corps et âmes, afin que cette PNG soit conçue et adoptée.
Ce ne sont pas les exemples qui manquent pour illustrer les disparités entre les hommes et les femmes au Mali. Dans le secteur de l’éducation, le taux des filles est de 40% au fondamental, 33,93 % au secondaire et seulement, 26,96% à l’université. En 2008 les femmes représentaient 25% dans la fonction publique contre 15% en 2000.
Selon la présidente de l’APDF, ces disparités sont inacceptables dans un pays où la constitution consacre l’égalité des sexes. Rappelons que le Mali a ratifié plusieurs conventions sur les droits de la femme. Mais leur mise en œuvre est autre chose. Il urge selon les conférencières de conformer les lois nationales à ces conventions afin de mettre la femme malienne dans ses droits.
Rappelons que
Abou Berthé
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