Situation alarmante de l’épidémie VIH/SIDA : La transmission Mère-Enfant fait rage au Mali

4 Décember 2015 - 07:56
15 Décember 2015 - 12:34
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Situation alarmante de l’épidémie VIH/SIDA : La transmission Mère-Enfant fait rage au Mali
VIH-SIDA
Bamako-4/12/2015- A écouter les acteurs qui n’œuvrent que dans le domaine de la lutte contre le VIH/SIDA, le constat est malheureusement alarmant. Il ressort qu’à nos jours, le Mali est classé par le Fonds Mondial de lutte contre le Sida, parmi les derniers pays en Afrique Subsaharienne en matière de Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant.  Et pour enfoncer le clou, c’est le rapport de la cellule sectorielle du ministère de la Santé qui relate les faits : Il ressort là aussi que la couverture nationale des Centres de Santé en sites de Prévention de la Transmission Mère-Enfant n’est qu’à seulement 33% au Mali. Dérisoire ! [caption id="attachment_1284132" align="alignright" width="250"]DG Arcad-Sida DG Arcad-Sida[/caption] Toutefois, « malgré des progrès accomplis en passant de 416 sites de PTME en 2014 à 446 sites en 2015, l’accès et e recours aux services de PTME(Prévention de la Transmission Mère-Enfant) restent largement insuffisants », relève Ali Sylla, Président de l‘ARCAD-SIDA. Et pourtant, note le conférencier, le Plan national d’élimination de la transmission du VIH de la mère à l‘enfant, validé il y a un an, proposait des stratégies claires pour pallier à cette problématique. Mieux, sa mise en œuvre prévoyait de réduire de moitié les décès maternels et infantiles liés au VIH. Que, ce sont des problèmes de financements qui continuent d’empêcher son application effective. Une situation qui interpelle les plus hautes autorités. C’est à défaut tous ces dysfonctionnements que l’ARCAD-SIDA et la RMAP+ revendiquent dorénavant l’appui de l’Etat pour privilégier l’approche communautaire dans l’amélioration de la prévention de la transmission mère-enfant. Pour montrer à quel point la situation les préoccupent, durant cette première semaine de décembre placée sous le thème de la PTME, tous les acteurs et principalement  les acteurs communautaires qui restent dans l’expectative  d’une prise d’engagement ferme de la part de l’épouse du Chef de l’Etat. Car c’est elle qui assure le haut patronage dudit thème. Enfin, l’ARCAD-SIDA réclame définitive de la part des autorités, la traduction des engagements politiques en actions concrètes pour mettre fin à cette transmission Mère-Enfant qui menace le développement durable du pays. Comme solution permettant d’éviter que les enfants naissent encore avec le VIH, Ali Sylla d’ajouter que l’implication des associations féminines est nécessaire afin d’inciter les femmes enceinte à se faire dépister pour une éventuelle prise en charge. Au présidium, « j’ai eu la chance de mettre au monde quatre enfants sans pour autant les infecter du virus que je porte », témoigne la Présidente du RMAP+. De ce fait, elle incite les femmes enceinte à se faire dépister le plus rapidement possible pour ne pas multiplier les dégâts. En outre, elle plaide à ce que les stigmatisations cessent. Pour sa part, madame Sidibé Habi Sow du FENACOF, est formelle. « Nous ne souhaitons plus qu’il y ait des enfants né du VHI », a-t-elle déclaré. A ce rythme où la maladie continue de gagner du terrain et que les acteurs qui tentent de l’étouffer sont au front, il faut espérer que les autorités les entendent le plutôt possible. Après tout, c’est l’avenir du Mali qui est en jeu. issiaka M Tamboura (maliweb.net)

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