Selon l'OMS, la famille du Guinéen décédé à la clinique Pasteur a été dévastée par l'Ebola : Sa première épouse (décédée) son frère et sa seconde épouse, en traitement dans un centre d'Ebola en Guinée, avaient accompagné le patient pendant son voyage à Bamako

14 November 2014 - 13:38
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Ebola: le FMI prêt à faire plus pour la GuinéeSelon l'OMS, l'enquête préliminaire a déterminé que l'homme, un imam âgé d'environ 70 ans, était un résidant du village de Kourémalé, dans la préfecture de Siguiri, en Guinée. Il avait vu l'apparition des symptômes d'une maladie non diagnostiquée le 17 Octobre. Le 18 Octobre, il a été admis dans une clinique privée dans la ville minière de Siguiri.· La ville, qui est située à 800 km de la frontière de la Guinée avec le Mali, fut un foyer intense de la transmission du virus Ebola de début Juillet à la mi-Août. Comme son état ne s'est pas amélioré, il a été transféré dans une autre clinique située juste à la frontière du Mali. Le 25 Octobre, il a voyagé en voiture, avec quatre membres de la famille pour venir se faire soigner à la clinique Pasteur-de Bamako. Plusieurs tests de laboratoire ont été effectuées, mais pas pour Ebola Selon l'OMS, il souffrait d'une insuffisance rénale aiguë, une complication qui apparait souvent quand la maladie à virus Ebola atteint un stade avancé dans le corps d'un patient. Plusieurs tests de laboratoire ont été effectués, mais pas pour Ebola. Il était traité pour insuffisance rénale à la clinique Pasteur du 25 Octobre jusqu'à sa mort, le 27 Octobre. Par ailleurs, un ami qui lui avait rendu visite à la clinique est aussi mort brusquement d'une maladie non diagnostiquée. Les deux cas sont considérés comme des cas probables d'Ebola mais il n'existe aucun échantillon pour effectuer le test afin d'en être sûr.  En raison de son statut religieux, un grand imam, le corps du défunt guinéen a été d'abord transporté dans une mosquée àBamako pour UlH~ cérémonie de purification rituelle. Le corps a ensuite été rapatrié dans son village natal deKcurémalé pour les funérailles et les cérémonies funéraires. Comme il est de coutume, de nombreuses personnes ont probablement assisté à ces funérailles. Une famille dévastée Dans ce même village, la première femme du patient décédé est morte d'une maladie non diagnostiquée le 6 Novembre. Son frère et sa seconde épouse sont actuellement dans un centre de traitement d'Ebola à Guéckédou, en Guinée. Tous les 3 ont accompagné le patient pendant son voyage en voiture à Bamako. Le 10 Novembre, sa fille est également morte d'une maladie non diagnostiquée. En outre, le Il Novembre, le fils de son frère, qui est actuellement au centre de traitement d'Ebola à Guéckédou, a été testé positif au test du virus. Il était le quatrième membre de la famille faisant partie du voyage en voiture à Bamako. La confirmation de cette infection augmente  considérablement, selon l'OMS, la probabilité que les décès d'autres membres de la famille    aient été causés par le virus Ebola.   Vidéoconférence à l'Ambassade des USA sur l'Ebola Les meilleures pratiques en matière de couverture médiatique partagées avec les hommes de médias Plus d'une dizaine de journalistes issus de la presse écrite, la radio et la télévision ont suivi une formation par vidéoconférence dans les locaux de l'Ambassade des USA au Mali sur l'Ebola. L'initiative vise à aider le gouvernement malien dans ses efforts de lutte contre le virus Ebola. C'était le mercredi 12 novembre. Au cours de cette séance de formation, l'accent a été particulièrement mis sur les meilleures pratiques en matière de couverture médiatique du virus Ebola. Par ailleurs, le formateur a partagé des astuces sur comment obtenir des informations sur le virus et structurer ses reportages. La formation était assurée par Ilan Moss, Directeur de la communication du DNDI (Drugs for Neglected Diseases initiative) une organisation de lutte contre les maladies tropicales négligées. Au cours de la rencontre, le conférencier Ilan Moss a expliqué qu'à partir des quatre cas enregistrés aux Etats-Unis, quel doit être le comportement des journalistes face aux traitements de l'information spécifique au virus Ebola. Selon lui, plusieurs articles ont été diffusés par des journalistes qui, la plupart n'étaient pas spécialisés en santé. D'où la stigmatisation des personnes venant des pays touchés par l'épidémie. D'après lui, le journaliste en traitant une question doit tout d'abord chercher à comprendre la maladie, ses modes de transmission, entre autres. Pour Ilan, il est primordial pour un journaliste de faire la différence entre un cas suspect et un cas confirmé d'Ebola pour ne pas créer la panique. De même qu'en se rendant dans des zones infectées, le journaliste doit prendre des mesures nécessaires pour ne pas être contaminé. Il soutiendra que l'épidémie d'Ebola est devenue un sujet global qui interpelle la communauté internationale. Dans sa note, il précisera aussi qu'en matière de traitement des questions liées à l'Ebola, le journaliste doit diversifier sa source. Cela tant au niveau des ONG comme médecin sans frontière, OMS qu'au niveau des autorités sanitaires. Il indiquera que face à l'urgence et la propagation de l'épidémie, les journalistes doivent  sensibiliser et informer la population sur les bonnes pratiques à adopter. Et que le gouvernement doit mettre des garde-fous pour que l'épidémie ne se propage à l'image du  gouvernement américain qui a consolidé son plateau sanitaire. Cette rencontre a été bénéfique puisqu'elle a permis aux journalistes d'être outillés pour mieux diffuser l'information sur le virus Ebola. RT  

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