Journées presse morte : Le gâchis !
L’arrestation de notre confrère du Républicain, recommande une réprobation de chaque homme de média (loin de nous la prétention d’apprendre à qui que ce soit, les Ba ba de notre métier qui est le journalisme). Mieux, le moment n’est pas indiqué. Aussi, la méthode employée par nos organisations faitières, à notre avis, a compliqué quelque part, la situation de ce confrère qu’on voudrait en martyr de part son acte qui n’honore pas le métier de journaliste et défenseur de notre patrie par ces temps qui courent.
Qu’à cela ne tienne, décréter des journées presse morte n’a presque rien apporté mis à part le fait d’envoyer le confrère devant les limiers de la justice comme si c’était de joindre l’acte à la parole du Président de la république par intérim qui disait lors de son passage à Dakar que « s’il s’avère que le confrère n’a pas agi seul, il sera remis à la justice ». A notre avis, nos responsables de presse devraient d’abord tâter le pool des pouvoirs publics par une grève de 24h que d’arrêter le travail par lequel, nous pouvons consolider notre solidarité envers le confrère. Cela a été un gâchis et démontre aux yeux de l’opinion nationale ce que nous vaudrons à ses yeux, le dernier recours du citoyen.
La confraternité est sacrée et interpelle chacun d’entre nous à serrer les rangs car, à chacun son tour chez le coiffeur. Cela est vrai. Et le cas de Boukary Daou a vu l’ensemble de la presse bouger, travailler pour sa libération.
Mais nous pensons sans se prendre pour des donneurs de leçons, que le cas du Directeur de Publication du Républicain devrait nous donner à réfléchir et à changer de méthode et de stratégie. Car, nous ne pouvons pas être acteur pour l’avènement de changement, donc d’un Mali nouveau et nous faire rappeler à l’ordre ou nous faire humilier de la sorte après tant de mises en gardes de nos autorités?
Enfin, avions-nous besoin d’être rappelés à l’ordre ou humilié lorsque le pays étant en guerre a plus que besoin de nous hommes de médias afin d’informer l’opinion nationale et internationale sur les avancées de ce que nous traversons lorsque nos vaillants soldats se battent comme ils peuvent et devant des amis, des frères venus nous aider?
Nous pensons que non !
C’est le moment de faire notre mea culpa.
La rédaction
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