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Moussa Mara[/caption]
L’ancien Premier ministre est assez intelligent pour comprendre qu’au Mali, il est difficile, en ces temps qui courent de venir au pouvoir avec un parti lilliputien comme Yelema. Alors, il fait les yeux doux et courbe l’échine aux dirigeants des organisations islamiques et autres imans pendant son passage à la Primature et après. Mettant du coup la démocratie en danger.
Moussa Mara profite maintenant du mois de ramadan pour multiplier ses visites (intéressées) aux imans. Depuis le début du mois, il visite assidument des lieux de cultes musulmans forçant du coup un rapprochement avec des hommes de Dieux. Mais l’ancien Premier ministre ne le fait pas seulement parce qu’il est versé dans l’islam, il aurait sans doute compris qu’une alliance avec les organisations islamiques pouvait lui porter fruit aux futures élections présidentielles. 2018 se prépare maintenant disent certains hommes rompus au « métier » de politicien.
Et, depuis un moment, l’ancien Premier ministre a laissé pousser la barbe à la manière des wahhabites, et parle dans un style propre à certains imams. Moussa Mara qui a vu la déferlante masse populaire musulmane se mobiliser à chaque claquement des doigts du président du Haut conseil islamique, a vite compris que l’islam pouvait lui servir de tremplin pour accéder au pouvoir. Il n’est pas le seul homme politique à faire ce calcul malsain. Déjà en 2012, Madani Tall, président de l’Adm avait osé animer un meeting politique dans une mosquée de la place. Nous l’avions dénoncé en son temps.
En tout état de cause, personne n’est dupe. En se rapprochant de certaines organisations islamiques à des fins politiciennes, Moussa Mara doit jouer franc jeu avec ses courtisés, car il y’a aussi le revers de la médaille.
A.H.M.