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Moussa Mara, Premier Ministre du Mali[/caption]
Au lendemain de notre victoire transformée en défaite à Kidal, Moussa Mara, le Premier ministre d’alors, n’aurait jamais du accepter de rester, quel que soit les pressions qui s’exerceraient sur lui. Il en aurait gagné beaucoup plus. Et pour cause.
Limogé ou demis dans la foulée de la débâcle militaire de mai 2014 à Kidal, Moussa Mara aurait réussi la prouesse politique de diviser l’opinion publique nationale en partisans et adversaires. Ces partisans au moins, se seraient gargarisés arguant que leur poulain au moins, aura essayé de libérer le pays. Une attitude qui ne manquerait pas de rallier des milliers de maliens à sa cause. Aujourd’hui, ces adversaires, après son limogeage par le président Keita, ont tous les arguments du monde à croire et clamer à la face du monde, histoire de le détruire politiquement, sa propension à vouloir s’éterniser au pouvoir. Mieux, tout le monde ici bas, savait, que, les bailleurs de fonds internationaux, ne souffraient plus sa présence à la tête de l’exécutif et s’il ne le savait, des personnes le lui ont dit. Mais, puisque, dans ce pays, tout le monde sait aussi que Moussa Mara n’est pas homme à rendre le tablier, alors, son patron n’avait d’autres choix que de le limoger et avancer.Mais quoiqu’on dise de lui, de la
manière dont il serait parti de la Primature, Moussa Mara, tout comme son devancier d’ailleurs, a fait ce qu’il a pu, tout ce qu’il a pu pour aider le chef de l’Etat à tenir dans l’honneur et la dignité le gouvernail Mali. Maintenant, place aux éternels insatisfaits qui ne ratant aucune occasion pour s’en prendre au président de la République, profiteront de cette autre fausse aubaine pour lui tirer
dessus.
Fadi Ganda