Le capitaine Sanogo justifie sa décision de déposer le président Touré et appelle à l'aide contre les rebelles touareg.
[caption id="attachment_57849" align="alignleft" width="400" caption="Le capitaine Sanogo (ici, le 30 mars, près de Bamako) en appelle à la solidarité africaine «contre les rebelles qui continuent d'agresser le pays» - photo : AP"][/caption]
Rien ne semble pouvoir ébranler la langueur des putschistes maliens. Vendredi, le camp Kati, caserne plantée sur une colline à une quinzaine de kilomètres de Bamako, désormais érigée en nouveau cœur du pouvoir, refusait de s'agiter. Entre les groupes de bâtiments jaunes et poussiéreux, des militaires aux tenues disparates semblaient attendre qu'un ordre vienne rompre le quotidien. Pour le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'État (CNRDRE), les nouvelles ne sont pourtant pas bonnes.Vendredi, Kidal, une grande ville du Nord, est tombée entre les mains de la rébellion nordiste. La veille, le Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) avait posé un ultimatum, menaçant de placer le Mali sous «embargo diplomatique et financier» si l'ordre constitutionnel n'était pas rétabli dans les 72 heures. Soumis à cette double pression, le capitaine Amadou Haya Sanogo a tenté de jouer l'apaisement. Large sourire et uniforme impeccable, le chef d'État autoproclamé a même longuement remercié la Cédéao.
Menace d'un blocus financier
«Nous avons compris cette position», a assuré l'officier, tout en appelant l'organisation à «approfondir davantage son analyse de la situation au Mali». Le nouvel homme fort a plaidé sa cause, affirmant que la décision de déposer le président Touré a été prise après avoir constaté que le Mali «allait mal dans sa démocratie et dans son corps avec la guerre que nous connaissons au Nord». Mais le capitaine, entre deux compliments, s'est bien gardé de répondre aux demandes de la Cédéao.
Les menaces brandies sont pourtant sérieuses. Un blocus financier entraînerait la fermeture des banques, la coupure des routes et un rapide assèchement des marchés. «Nous sommes un pays enclavé qui dépend totalement des ports d'Abidjan et de Dakar pour son commerce. Et les Maliens vivent en grande partie de produits importés», explique Ousmane Babalaye Daou, le président du Comité malien des chargeurs, qui évoque une «catastrophe pour les populations». Vendredi, Abidjan a annoncé la fermeture de sa frontière.
Une longue liste de revers militaires
Sans doute la junte espère-t-elle que le risque humanitaire infléchira les positions de la Cédéao. Le capitaine entend aussi bénéficier de la solidarité africaine, «contre les rebelles qui continuent d'agresser notre pays et de terroriser des citoyens de la Cédéao». Une allusion à la chute de Kidal qui, pour le CNRDRE, sonne comme un aveu d'impuissance. Cette défaite s'ajoute à la longue liste des revers militaires encaissés par l'armée malienne ces derniers mois - à laquelle la junte se promettait de mettre un terme.
Selon une bonne source, Kidal est tombé aux mains d'Ansar Dine, une milice salafiste alliée aux rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA). Les renforts promis par le CNRDRE à la ville n'ont, sans surprise, pas pu inverser le cours d'une bataille commencée depuis des semaines. Dès l'annonce du putsch à Bamako, le MNLA avait d'ailleurs annoncé son intention de profiter du désordre politique malien pour renforcer son emprise sur le nord du pays. Kidal étant soumise, les séparatistes peuvent maintenant envisager des assauts sur Tombouctou et surtout Gao, ville où siège l'état-major de l'armée malienne.
LeFigaro.fr - Publié
Gao puis Tombouctou aux mains des rebelles,voila les conséquences d'un coup d'Etat idiot et non reflechi;qui aurait pu croire à la reussite d'un tel coup en 2012 sous pretexte d'incompétence de SEM ATT voila ou nous à méner leurs compétence (junte).
après le retour à l'ordre constitutionnel il faudra que cette junte reponde de leurs acte devant la justice Malienne.
le retour constitutionnel signifie alors l'application de la constitution,je ne comprends donc pas pourquoi une convention nationale devrait mettre en place une organe de transition ????
Tout ça pour ne constater que leurs incapacité après 10 jours passé au pouvoir menant le peuple Malien dans le chaos et le desespoirs et divisant le Mali en laissant le Nord à l'azawad !!!!
l'immunité est une sorte d'encouragement et peut inspirer d'autres vereux à vouloir s'emparer du pouvoir sûr de leur impunité.
Il faut au contraire ferméte à legard de tels actes reprehensibles ignobles qui n a eu que de cons"quences negatives sur le Mali et le peuple Malien.
--------LES MUTINS------
MAIS ILS SONT ENCORE LA???????????? QU'EST CE QUI SE PASSE????????
QU'EST CE QU'ILS FOUTENT LA????? JE NE COMPREND PLUS RIEN
C'EST QUOI CA? ILS ENVOIENT DES EMISSAIRES POUR UN CESSEZ LE FEU?
MAIS C'EST QUOI?
Quand la France a conseillé aux autorités Maliennes de négocier avec les dissidents du Nord,elle voulait dire silencieusement qu'elle ne pourrait pas aider militairement.De plus elle savait dans quel état était l'armée malienne et peut-être qui finançait la rébellion, car il faut beaucoup d'argent pour faire la guerre.Nul doute la France est un amie du Mali , mais ce pays est indépendant NON?
Mr Lynx22 une question svp: etes-vous vraima un malien??penses-tu ke les occidentaux allai laisser le mali faire se gere de truc?? apres la chute du Ghaddafi on a vu les pays il les aidaient comme le tchad..le niger mais on a jamais parle du mali..le mali soutenai ghaddafi par sa bonne geste mais jamais millitairema..Ce capitaine risque de faire pire que ATT, IL est la que pour faire des interviews. wtf, les gens sont entrain de mourir au Nord, les rebelles gagnent du terrain, les analphabetes se reunissent pour mettre le pays en retard. Quand le taux d'analphabetisme atteint un certain niveau, les consequences seront tres lourdes.
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