IBK, président du RPM
Est-ce déjà le chant du cygne pour Ibrahim Boubacar Kéita, alias IBK, président du RPM ? La cuisante défaite de son parti, à l’issue des communales partielles en commune IV, le fief électoral d’IBK, est, en effet, un mauvais signe, non seulement, pour le candidat à la présidentielle qu’il est ; mais aussi pour son parti, le RPM. A un an des présidentielles, c’est la défaite que tout parti politique préfère éviter. Mais IBK et son parti pouvaient-ils éviter ce qui vient de leur arriver ?
La cause de leur déboire s’appelle Moussa Mara. Un nom qui n’est pas étranger au RPM. Plus que jamais, ce jeune « impétueux » a décidé de faire de la commune IV, son bastion électoral. Et puisqu’il ne peut y avoir deux coqs dans une basse-cour, un doit s’en aller. IBK, qui a fui la commune IV pour aller s’installer dans une autre commune, a peut-être, anticipé sur les évènements.
La leçon à tirer de cette élection, est que le RPM est en déliquescence. Sa côte de popularité est en chute libre en commune IV. Quelle incidence sur le plan national ? C’est à cette réflexion que les leaders du parti doivent se consacrer. Du moins, s’ils veulent jouer un rôle prépondérant dans la course au trône de Koulouba.
Le RPM a, encore le temps, de se redresser. Pour ce faire, le parti du Tisserand doit remobiliser sa jeunesse, le fer de lance de toute renaissance politique. C’est l’avantage de Moussa Mara, dont une grande partie des militants, est jeune
Berthe
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