Élection présidentielle : La Cédéao dit non à la candidature de Cheick Modibo

REUTERS/[/caption] Réunis en sommet extraordinaire dimanche dernier à Abuja au Nigeria pour adopter un plan appelé "concept harmonisé des opérations pour le déploiement de la force internationale conduite par l'Afrique", les dirigeants africains ont profité de l’occasion pour trancher la question relative à la candidature des principaux dirigeants de la transition malienne. Dans leur communiqué final, ils ont réitéré sa décision selon laquelle ni le président par intérim ni le Premier ministre et les autres membres du gouvernement de transition "ne pourront être candidats à la prochaine élection présidentielle". Une manière de mettre fin à la polémique qui enfle depuis quelques semaines sur la candidature de l’actuel Premier ministre qui l’a d’ailleurs évoqué samedi dans un discours à la nation sans le trancher. Cheick Modibo Diarra s’est contenté de botter en touche le sujet ne confirmant ni ne démentant les intentions qu’on lui prête. Au contraire, il a géré lui-même la rumeur en déclarant qu’"il est trop prématuré de parler d’une quelconque candidature". En clair, à l’analyse du discours de M. Diarra, au moment venu, la question reviendrait au centre des débat et qu’il n’est pas exclu qu’il soit candidat. La meilleure manière de se prononcer sur "une rumeur" (à défaut de la taire), c’est de la démentir. Surtout qu’en privé, lui et ses partisans prétendent qu’aucun texte, notamment l’accord-cadre n’interdit sa participation à la prochaine présidentielle. Espérons qu’ils aient entendu le message envoyé depuis Abuja par les dirigeants ouest-africains afin que l’astrophysicien qui a commencé à se tresser les lauriers de la future victoire des forces internationales contre les islamistes se concentre sur ses deux missions : le recouvrement de l’intégrité du territoire national et l’organisation des élections générales dans un bref délai. C’est tout ce qu’ont lui demande. Abdoulaye Diakité
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