Dioncounda Traoré, président de l’Adema

20 Juillety 2011 - 00:00
20 Juillety 2011 - 00:00
 0  9

Contrairement à une information publiée dans la presse, Dioncounda Traoré, candidat à l’investiture du parti, est loin de faire l’unanimité au primaire de la Ruche.

Toutes les tentatives, entreprises par la commission d’investiture pour rapprocher les postions des différents candidats, a fini en eau de boudin.

Entamées, samedi dernier, les négociations pour obtenir le désistement des uns ou le ralliement des autres, les négociations –sous les auspices de la commission d’investiture –se sont poursuivies jusqu’au dimanche après –midi. Sans résultat. Aucun des trois principaux candidats à savoir, Dioncounda Traoré, Sékou Diakité et Iba N’Diaye, n’entend se désister au profit de l’un comme de l’autre. Chacun estime, si l’on en croit nos sources, qu’il est le mieux placé pour remporter la présidentielle de 2012. D’où la décision de la commission d’investiture de rendre compte de ces résultats à la conférence nationale du parti, prévue pour le 23 juillet prochain.

Soupçonné de vouloir, par le biais de cette publication, intoxiquer l’opinion publique pour s’imposer comme le candidat du « consensus non consensuel », Dioncounda Traoré voit, désormais, sa cote de popularité dégringoler. Non seulement, au sein du parti ; mais aussi, au sein de l’opinion publique nationale.

Convaincus que le président du parti est incapable de gagner la présidentielle de 2012, des membres du Comité Exécutif du parti travaillent d’arrache –pied, afin que Dioncounda Traoré ne soit le candidat de l’Adema à la présidentielle de 2012.

 

Ahmed Diane Sémega, président du PDES

« Le PDES est un parti uni et solidaire »

Le 17 juillet 2010-17 juillet 2011 : le Parti pour le Développement Economique et la Solidarité (PDES) a un an.  Ce premier anniversaire du parti  a été marqué par plusieurs activités : inauguration du nouveau siège du parti, rencontre du bureau exécutif national, conférence de presse, etc.

Tenue dimanche dernier à l’hôtel Nord-Sud, la conférence de presse était animée par Ahmed Diane Sémega, président du PDES. Il avait à ses cotés, d’autres cadres du parti. Parmi eux, Maharafa Traoré, ministre de la Justice Garde des Sceaux, N’Diaye Bah ex-ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Jeamille Bittar, premier vice -président du parti, etc. Au cours de ce point de presse, Ahmed Diane Sémega a rappelé les objectifs du PDES. Mais surtout, la vie du parti. Aussi, les élections de 2012 étaient au cœur des débats.

Pour Sémega, le PDES  a été créé pour pérenniser les actions du président de la République, Amadou Toumani Touré. C’est pourquoi, depuis sa création, en juillet 2010, le parti ne cesse d’accompagner ATT dans la réalisation des projets de développement. Un an après, le PDES estime-t-il, peut se réjouir de son bilan. Les structures de bases du parti sont en cours d’installation sur l’ensemble du territoire national. Mais Ahmed Diane Sémega reconnaît qu’il est trop tôt pour dresser le bilan de toutes les activités menées par le parti. Avant d’ajouter que le PDES, est devenu, une année après sa création, la troisième force politique au Mali. Pour lui, les résultats du PDES sont honorables. Rappelons que le PDES  dispose de 17 députés et près d’une cinquantaine de conseillers municipaux.

S’agissant des querelles de leadership qui minent le parti, Mr Sémaga est formel : « le PDES est un parti uni et solidaire ». Mais il reconnaît que dans toute organisation humaine, il  peut y’avoir des incompréhensions. Pour lui, le PDES, n’a jamais connu de crise de nature à mettre dos à dos ses cadres; encore moins ses militants. Cette déclaration n’a pas pour autant coupé court aux rumeurs qui laissaient croire que le président du PDES et le premier -vice président, Jeamille Bittar, sont à couteaux tirés sur la question de la candidature à la présidentielle de 2012. Par rapport à la présidentielle de 2012, il rassure que le parti aura son candidat. C’est le parti, rappelle t-il, qui fera son choix. Et Sémaga de demander aux uns et aux autres d’attendre que ce choix soit fait. Avant de conclure: « je n’ai jamais dit que je suis candidat à la présidentielle de 2012 ».

Abou Berthé   

 

Quelle est votre réaction ?

Like Like 0
Je kiff pas Je kiff pas 0
Je kiff Je kiff 0
Drôle Drôle 0
Hmmm Hmmm 0
Triste Triste 0
Ouah Ouah 0