Conférence débats: La jeunesse Parena à coeur l’intégration africaine

30 Peut 2011 - 00:00
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Dans le cadre de la semaine de l’intégration africaine les jeunes du PARENA ont organisé une conférence-débats le samedi, 28 mai 2011, dans la grande salle de la Maison de la Presse. Cérémonie pendant laquelle  le Président du parti, Tiébilé Dramé, a souhaité la bienvenue aux 305 nouveaux jeunes adhérents.

C’est autour du thème « le rôle des jeunes dans la renaissance de l’Afrique » que Tièbilé Dramé, le président du Parena, Amidou Diabaté, vice-président, Seydou Cissé, vice-président et autres cadres du parti ont échangé des idées avec les jeunes du parti et autres invités dont l’honorable Ali Nouhoum Diallo.

Dans son discours de bienvenue, le président du parti du bélier blanc a jugé important d’expliquer aux jeunes le sens du thème du jour. Sur ce, il a commencé par résumer le Panafricanisme depuis sa naissance aux Etats-Unis et dans les Caraïbes depuis le temps des William Du Bois, Langston Hughes et autres, en passant par la France jusqu’en Afrique, à travers de mouvements de lutte pour l’indépendance des pays d’Afrique menés par la génération William Ponti dont les Senghor, Modibo Keïta et beaucoup d’autres. Il a souligné également l’importance de l’unité africaine et de combien l’Afrique a besoin de s’unir pour se défendre et défendre ses intérêts.

Tiébilé Dramé est revenu sur les ambitions de son parti qui est de bâtir un Mali respecté, un Mali capable de répondre au besoin de ses enfants. Il a exprimé le vif souhait de  reconstruire la grande famille du mouvement démocratique malien qui était constitué de l’Adema (Alliance pour la démocratie au Mali), du Pmt (Parti malien du travail), du CNID  et d’autres comme aujourd’hui le Rpm et l’Urd, dans le but de peser lourd dans la balance des prochaines élections. L’appel qu’il a lancé à l’endroit de la jeunesse est de se ressaisir,  de se battre pour elle-même, d’aller étudier car, sans l’éducation de cette jeunesse, le pays n’aura pas de bons cadres dans les jours à venir.

Prenant la parole à sa suite, l’honorable Ali Nouhoum Diallo, dans son discours, a exhorté la jeunesse à se réveiller, à travailler, à ne pas attendre que tout lui soit offert. Il l’a exhortée également à s’intéresser à la chose politique. La jeunesse doit savoir combien elle est importante pour l’avenir du pays. « Le pays n’a aucun avenir s’il n’y a pas de politique pour l’avenir de cette jeunesse. » Avant de terminer, Pr. Diallo a affirmé à  l’auditoire son intime conviction que tout le monde, d’entre les jeunes, ne sera pas délinquant à col blanc : certains auront à travailler dans l’administration, d’autres, toujours parmi les jeunes, seront peut-être  de maçons, des ouvriers mais peu importe le métier, du moment où chacun pourra bien contribuer au développement du pays.

Les jeunes aussi ont pris part aux débats. Une dizaine d’entre eux a pu, soit apporter des contributions, soit poser des questions. Les questions posées ont toutes répondues par le président du Parena, qui envisage d’organiser d’autres conférences-débats à l’image de celle du jour.
Oumar Dionfaga (Stagiaire)

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