Ahmed Diane Séméga, président du PDES

Provisoirement callé dans son fauteuil de président du Parti pour le Développement Economique et la Solidarité (PDES), Ahmed Diane Séméga n’en finit plus de multiplier les bourdes sur son passage.

Mal à l’aise, il voit en chacun de ses camarades, un obstacle pour sa candidature à la présidentielle de 2012.

A l’issue de la rentrée politique de son parti, qui a en lieu mercredi 16 novembre à Kati, il a décoché une flèche « empoisonnée » contre le président d’honneur du parti : Hamed Sow. « J’ai prié mon aîné Hamed Sow de ne plus parler de moi dans les journaux », a t –il dit. Ce n’est pas tout. Loin s’en faut.

Invité, vendredi dernier par la jeunesse du PDES, Ahmed Diane Séméga a, la stupéfaction générale, remis ça : « La candidature de Jeamille Bittar n’engage que Jeamille Bittar », a-t-il dit d’un ton solennel.

En réalité, le tout –puissant ministre de l’Equipement et des Transports semble vouloir d’une chose et de son contraire : il veut, non seulement, se présenter comme candidat à la présidentielle d’avril prochain ; mais aussi, rester au gouvernement.

Or, à la veille du dernier remaniement ministériel, le chef de l’Etat avait demandé à tous ceux qui aspiraient à se présenter à l’élection présidentielle de rendre leur tablier.

En clair, Ahmed Diane veut le beurre, l’argent du beurre et même la vendeuse… de beurre.