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General Ibrahim Dahirou Dembélé[/caption]
On ne le dira jamais assez, l’affaire dite des bérets rouges disparus entache de nombreuses zones d’ombre. Et, il n’est pas assuré de compter sur le seul juge Yaya Karambé de la 2ème chambre d’instruction du pôle économique du TPI de la CIII pour les élucider tous. Après le bouclage des différentes phases d’instruction ayant conduit à la mise sous mandat de dépôt du capitaine, bombardé général Amadou Haya Sanogo et sa ‘’cliquaille’’ de Kati, de nombreuses personnes s’interrogent sur le sort de certaines têtes de proue de la junte au moment des faits. Lesquelles ont bénéficié d’une liberté conditionnée, avec l’obligation de se présenter hebdomadairement devant le juge.
Mais le hasard des choses a fait que celles-ci ont tous en commun deux caractéristiques : leur influence au sein de la défunte junte et leur pouvoir occulte. Mais le hic qui fait paradoxe est qu’aucun de ces officiers n’a été inquiété par la ‘’hargne’’ du juge Karambé. Il s’agit entre autres du général Dahirou, des capitaines Diafrin Seydou, Timbo et Boua Koné. Des pièces maitresses du ‘’Wati Duma’’ du CNRDRE qui vaquent à leurs affaires, au moment ou leurs frères d’armes croupissent en prison.
D’ailleurs, ce laxisme judicaire avait même amené l’ancien chef d’Etat major des Armées, le général Ibrahim Dahirou Dembélé à s’offrir un temps de villégiature aux bords de la Seine en France. Après des dénonciations par voie de presse, il fut obligé de regagner le bercail pour se présenter devant le juge Karambé. Après une petite séance d’écoute, le général aurait eu carte blanche à faire briller devant qui veut le voir ou pas les étoiles de ses galons à Bamako. Cette largesse n’est pas fortuite, à en croire, un ancien du DAMI ( la célèbre compagnie de l’armée malienne qui était dirigée par lui). « Dahirou est un homme lavé de pied à la tête aux eaux sacrées du Miyankala » informe notre interlocuteur. Toute raison ‘’valable’’ pour faire trembler la justice malienne.
Dans le même chapitre, que faut-il comprendre des largesses faites aux officiers Timbo (d’ailleurs dans un pays de la sous région pour une formation), Diafrin Seydou ( le féticheur de l’ex junte) et de Boua Koné (qui serrait le petit-fils de Guidio Almamy) ?
Rassemblées par Nana Cissé