A la vitesse supérieure : L’opposition prend la rue ce 23 avril

14 Avril 2016 - 06:30
14 Avril 2016 - 10:44
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A la vitesse supérieure :  L’opposition prend la rue ce 23 avril
A la vitesse supérieure : L’opposition prend la rue ce 23 avril
L'opposition malienne dans son ensemble est convenue que la situation du pays, marquée par la mauvaise gouvernance au paroxysme et l’entêtement des autorités pour aller à un dialogue franc, nécessite des manifestations. C'est pourquoi, elle annonce s'être non seulement retirée du cadre des concertations nationales, mais aussi dans le dessein de prendre la rue pour manifester son mécontentement à Bamako dans quelques jours. Bamako - 13/04/2016 (MW) - Au menu, quatre thèmes traitant au total quatre points majeurs ont fait l’objet d’exposé et de débats avec les hommes de médias ce matin. A savoir : le cadre de concertation opposition/majorité, la saisine de la Cour constitutionnelle aux fins de contrôle de constitutionnalité, le départ de l’Opposition de la salle de réunion du cadre de concertation mardi, et enfin l’organisation d’une marche de l’opposition politique le samedi 23 avril 2016 prochain. Pour le premier point, l’opposition a regretté l’absence du débat entre opposition et la majorité pour discuter ensemble sur des questions qui préoccupent la vie de la nation. Car, indique Djiguiba Keïta dit PPR, «l’opposition n’a jamais manqué d’occasion pour demander à la majorité présidentielle des concertations, sans succès… ». Pour le deuxième point, l’opposition dit avoir saisi la Cour constitutionnelle sur l’adoption de la loi portant modification du code des collectivités pour y introduire l’institution des autorités intérimaires dans toutes les régions du Nord. Et, bien que la loi soit adoptée par la majorité présidentielle, l’opposition persiste et signe que cette loi constitue des atteintes graves à la Constitution du pays et en ayant en son sein les germes de la partition du pays s’illustrant par l’attribution d’un statut particulier aux régions du Nord. Pour le troisième point, l’opposition qui a boudé le ministre de l’administration mardi, maintient toujours que «cet ordre du jour démontre éloquemment le refus du gouvernement de tirer les leçons des tentatives antérieures d’organiser les communales et les régionales en faisant fi de la situation sécuritaire générale du pays et des engagements qu’il a pris dans le cadre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger ». Toute chose qui, selon les opposants, a amené l’opposition à quitter la salle. Dans la même veine, « l’opposition n’acceptera plus de s’associer à une quelconque concertation qui ne prend pas en compte les vrais problèmes politiques et institutionnels du pays », avise PPR. Par conséquent, l’opposition pour son éventuel retour exige au ministre de régler le problème relatif aux 900.000 cartes NINA qui, selon le Vérificateur Général sont de trop ; d’introduire la biométrie dans le système électoral comme c’est le cas dans la plupart des pays voisins. Pour le quatrième point, l’opposition compte aller à la vitesse supérieure parce que, au-delà de dénoncer des dérives du pouvoir, elle organise une marche, le samedi 23 avril prochain, contre la mauvaise gestion de la crise du Nord, les autorités intérimaires, la mauvaise gouvernance, la corruption généralisée, la dilapidation des maigres ressources de l’Etat, l’arrogance et le mépris, mais aussi et surtout pour exiger la Paix la quiétude dans un Mali uni et prospère. Issiaka M Tamboura (maliweb.net)

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