Kita : Le commissaire Principal Zoumana Traoré dit Zou indexé !

Il ne s’agit pas d’être dans le secret de Dieu pour mesurer la gravité des rackets perpétrés par les agents de la circulation routière. La pratique n’est pas souvent la volonté de l’agent en question, mais fait suite à forte pression de sa hiérarchie qui lui impose une recette journalière.

11 Juine 2015 - 18:09
11 Juine 2015 - 18:09
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[caption id="attachment_94356" align="alignleft" width="350"]vehicule Gms Un véhicule de la police malienne
© AFP[/caption]  C’est le  cas à Kita où des  policiers sont victimes de toutes sortes d’abus voire de mutations arbitraires pour n’avoir pas respecté la décision du commissaire principal Zoumana Traoré dit Zou, à savoir, le paiement de  20.000 FCFA par jour pour les deux éléments déployés au poste DTR de Kita,  soit un montant de 600.000 F CFA par mois. La police fait parler d’elle et continuera à le faire tant que la hiérarchie ne jouera pas son rôle. Au moment où les autorités parlent de la réforme de la sécurité et de la lutte contre la corruption, certains dont des acteurs principaux se livrent à toute sorte d’abus. Depuis près d’une année, le commissaire principal de police Zoumana Traoré a institué au  sein de son commissariat, une règle: le paiement  de la somme de 20.000FCA  aux deux éléments déployés chaque jour au poste DTR (Droit de transport routier) soit 600.000 F CFA par mois. Et toute personne qui s’oppose à cette décision se verra muter. De Mars à nos jours,  on en compte plusieurs. Ce comportement du commissaire de Kita suscite l’interrogation suivante : faudra-il arnaquer  les usagers sur instruction du commissaire? Selon  le témoignage d’un élément qui a préféré garder l’anonymat le commissaire en question n’est pas seul. Il a des complices dont des promotionnaires (contingent 1993). Et ils bénéficient tous de la protection de la haute hiérarchie dans la mesure où c’est elle qui valide les décisions de mutations. D’ailleurs, un des protagonistes affirme à qui veut l’entendre qu’il a «carte blanche». Des voix se lèvent de plus en plus pour dénoncer ces genres de pratiques qui n’honorent  pas  la police. Nos tentatives de joindre le commissaire en question sont restées vaines. Mais que disait déjà le Ministre de la sécurité Gal Sada Samaké lors de sa visite dans la région de Kayes ? Qu’il avait laissé honte du comportement de certains de ses hommes. Quelle honte ? En tout état de cause, le mal étant diagnostiqué, il faut le soigner. Comment peut-on lutter contre ces genres de pratiques tant que les subalternes servent de boucliers pour leurs supérieurs qui souvent ont les mains tâchées de sang ? Coulou

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