Mahamane Mariko, Président de l’AJDJ : «Nous avons soutenu le CNRDRE et nous continuerons à le soutenir »

C’est, du moins, ce qu’a déclaré Mahamane Mariko, président de l’Alliance des Jeunes pour la Démocratie et la Justice (AJDJ), une organisation qui regroupe plusieurs associations  de jeunes. C’était le week- end dernier, à la Maison de la Presse, au cours d’un point de presse. Objectif : vulgariser l’Accord -Cadre signé, le 6 avril dernier, entre le CNRDRE et la CEDEAO. Dans sa déclaration  liminaire, le président de l’AJDJ se dit avoir pris acte de la signature de l’Accord-cadre ; lequel accord-cadre est, selon lui, avancée significative vers un dénouement heureux de la crise politique que connait le pays depuis le coup d’Etat du 22 mars dernier.  Un coup d’Etat que l’AJDJ ne cesse de saluer car, il a permis, aux dires des leaders de cette Alliance, de «réveiller» les Maliens qui dormaient, parce que «caressés dans le sens des poils, par les ennemis de la nation». A en croire Mahamane Mariko, seuls les ennemis du Mali en veulent aux membres du CNRDRE pour avoir opéré le coup d’Etat du 22 mars dernier. Pour Mahamane Mariko, il faut être dupe pour ne comprendre les agitations de certains  barons du régime défunt. Parlant des sanctions prises par la CEDEAO à l’encontre du Mali, le président de l’AJDJ indique qu’elles sont le fait certains apatrides. «Ces hommes politiques qui ont démarché la CEDEAO et la France afin que l’embargo soit décrété contre le Mali sont connus. Dans nos prochains meetings, nous allons donner leurs noms. Aussi, nous allons tout faire pour les empêcher de gagner les élections présidentielles en mettant leurs dossiers sales au grand jour. », avertit Mahamane Mariko. Avant d’ajouter qu’il n’est plus question que des «apatrides» reprennent le pouvoir pour sucer le sang des Maliens. C’est pourquoi l’AJDJ a été créée pour servir de sentinelle. «Nous avons fait un choix, celle de soutenir le CNRDRE. Nous allons continuer dans sur cette voie pour permettre au CNRDRE  d’atteindre ses objectifs qui sont ceux de tous les Maliens : le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat » a-t-il indiqué. L’AJDJ n’est pas du même  que ceux qui pensent que la prise du pouvoir, par les armes, est une catastrophe pour le Mali. Selon  un membre de l’AJDJ,  il a fallu le coup d’Etat du 22 mars pour que l’écrasante majorité des Maliens comprennent qu’ils vivaient sous embargo depuis 20 ans. «Y a-t-il plus grave dans un pays où les dirigeants ne disent pas la vérité au peuple ; où, la corruption est un système de gestion ? » s’interroge M. Mariko en guise de conclusion. Abou Berthé