Quand le président du patronat prive les artistes de leurs droits d’auteur d’une valeur de 2 milliards CFA
Selon le décret du ministère de la Culture, entériné par le conseil des ministres récemment, les artistes devraient pouvoir vivre, désormais, de leurs œuvres. Notamment, à travers l’imposition des sonneries de téléphone, les téléchargements de sons de nos artistes, de leurs vidéos etc….. S’y ajoute l’exploitation de leurs œuvres musicales par les radios et télévisions ; mais aussi, à des fins commerciales par les deux opérateurs de la téléphonie mobile.
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Siège du Patronat[/caption]
Accueilli avec espoir par les artistes, devenus des « arts-tristes » à leur corps défendant, ce décret devrait permettre à nos créateurs de bénéficier, chaque année, de droits d’auteur estimés à 2 milliards CFA. Surtout, de la part de Orange-Mali. Sotelma-Malitel, aussi.
Pour ne pas avoir à débourser ces 2 milliards CFA, ces deux opérateurs de la téléphonie auraient fait appel à leur partenaire de poids pour faire abroger ce décret par la Cour suprême : Mamadou Sidibé, président du Patronat.
Patron de l’ex-Call center, devenu Centre d’appel dont il serait actionnaire à hauteur de 80 %, donc partenaire-clé d’Orange-Mali et de Malitel, Mamadou Sidibé aurait été chargé, en raison dit-on de ses relations dans les arcanes de la justice, de faire abroger ce décret. Qui obligerait ses deux partenaires commerciaux à verser, chaque année aux artistes, la rondelette somme de 2 milliards CFA.
Contre toute attente, Mamadou Sidibé, président du patronat, réussit son coup. Le décret du ministre de la Culture a été abrogé, privant ainsi les « arts-tristes » d’une manne financière permettant d’améliorer leurs conditions de vie. L’espoir suscité, par le nouveau ministre de la Culture, fait place au désespoir, celui des artistes. Qui pointent un doigt accusateur vers le président du patronat.
Réunis récemment à la Pyramide du Souvenir, ils ont fustigé, non seulement, la démarche des deux opérateurs de la téléphonie mobile. Qui viennent de leur ôter du pain de la bouche. Mais aussi, celle de Mamadou Sidibé qui, selon eux, apparaît comme un cheveu dans la soupe.
Nous y reviendrons !
Oumar Babi
Siège du Patronat[/caption]
Accueilli avec espoir par les artistes, devenus des « arts-tristes » à leur corps défendant, ce décret devrait permettre à nos créateurs de bénéficier, chaque année, de droits d’auteur estimés à 2 milliards CFA. Surtout, de la part de Orange-Mali. Sotelma-Malitel, aussi.
Pour ne pas avoir à débourser ces 2 milliards CFA, ces deux opérateurs de la téléphonie auraient fait appel à leur partenaire de poids pour faire abroger ce décret par la Cour suprême : Mamadou Sidibé, président du Patronat.
Patron de l’ex-Call center, devenu Centre d’appel dont il serait actionnaire à hauteur de 80 %, donc partenaire-clé d’Orange-Mali et de Malitel, Mamadou Sidibé aurait été chargé, en raison dit-on de ses relations dans les arcanes de la justice, de faire abroger ce décret. Qui obligerait ses deux partenaires commerciaux à verser, chaque année aux artistes, la rondelette somme de 2 milliards CFA.
Contre toute attente, Mamadou Sidibé, président du patronat, réussit son coup. Le décret du ministre de la Culture a été abrogé, privant ainsi les « arts-tristes » d’une manne financière permettant d’améliorer leurs conditions de vie. L’espoir suscité, par le nouveau ministre de la Culture, fait place au désespoir, celui des artistes. Qui pointent un doigt accusateur vers le président du patronat.
Réunis récemment à la Pyramide du Souvenir, ils ont fustigé, non seulement, la démarche des deux opérateurs de la téléphonie mobile. Qui viennent de leur ôter du pain de la bouche. Mais aussi, celle de Mamadou Sidibé qui, selon eux, apparaît comme un cheveu dans la soupe.
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