Maliens du Cameroun : Quand un Consul livre son concitoyen à la vendetta

1 November 2014 - 03:40
1 November 2014 - 19:15
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Hors de leur pays, une bonne partie de nos concitoyens sont bradés, malmenés et taclés par nos représentants diplomatiques sans foi ni loi. Et pourtant, la principale raison d’accréditation de ces ambassadeurs et consuls est de préserver les intérêts de leur pays et de leurs citoyens sur place. Ce dernier cas du Consul malien, Moussa Berthé à Douala ne donne pas envie d’être malien au Cameroun, tellement il malmène ses concitoyens. Le cas d’ISSIAKA TOLO, en prison depuis un an, en dit assez sur le comportement du véreux consul. Maliens du Cameroun Selon une source, nous venant du Cameroun où le scénario se passe, Issiaka Tolo est un malien qui y habite depuis une décennie. Après avoir effectué cet exode de Bamako à Douala, il a eu ses affaires avancées. Notamment le petit Commerce, de fil en aiguille, il s’en est procuré d’un magasin de collecte et de vente des ferrailles. Un business légal qui lui a permis d’envoyer beaucoup de sou à la maison. Il a aussi pu, trois fois, effectuer le pèlerinage à la Mecque en compagnie de sa mère pour la deuxième fois et de sa marâtre pour la troisième fois, en 2011. A Bamako comme à Douala, Tolo a investi. Cette distinction de fils de paysan investisseur lui a coûté cher de la part du Consul malien Moussa Berthé qui n’a ménagé aucun effort pour lui créer des problèmes. Il faut noter que pendant plus de cinq ans, le Consulat malien à Douala a logé dans un local appartenant au même Issiaka TOLO. Le retard du paiement de loyer de la part du Consul qui sans doute percevait les sommes du Ministère des Affaires étrangères depuis Bamako, a provoqué un petit malentendu entre Issiaka et le Consul Moussa Berthé. Moussa Berthé aussi, Consul de son état, ne se soucie que des affaires louches pour se remplir les poches. Et quitte à induire ses concitoyens dans des difficultés. L’essentiel pour lui est que ça lui rapporte de l’argent. Les faits Nous sommes en 2011, Issiaka TOLO quitte le Cameroun pour la Mecque. Son objectif étant d’accompagner sa marâtre dont il paie les frais du déplacement en ces lieux saints. En partance à la Mecque, le sieur a laissé derrière lui, une équipe de collecteurs de ferrailles composée de ses employés et partenaires. Ces derniers continuèrent le travail jusqu’au jour où ils apprenaient qu’un container de leur patron, se trouvant au port pour son exportation du Cameroun pour l’Europe, a été saisi par les agents des Douanes camerounaises. La Douane camerounaise évoquait à ces débuts, n’avoir pas identifié le propriétaire du container, justifiant ainsi la saisine. Alors qu’à cette époque, Issiaka se trouvait au Mali en retour de la Mecque. Ayant pris panique, ses employés, en majorité maliens, décidèrent de prendre la tangente, avant même son arrivée. Surpris par la fuite de ses employés, Issiaka décidait ainsi de se rendre illico presto   à Douala. Arrivé, il envoie d’abord à chacun de ses employés, les sommes qu’il leur devait. Et il continue en tenant de libérer son patrimoine au port. A sa plus grande surprise, c’est quand il apprend que dans son container de vieux ferrailles, collectés à travers les poubelles, des armes et de la drogue ont été découvertes. Ce qu’il renia avec fermeté. Entretemps, le propriétaire du container litigieux fait un accident de circulation où il ressort grièvement blessé. Ce qui poussa un de ses collaborateurs du nom de Moussa Fofana à faire croire qu’il est décédé. Ce qui est complètement faux car il était juste en convalescence chez lui à Douala et pour cette raison il avait disparu du milieu des affaires. Sans se convaincre de sa mort, Moussa Fofana transforme la rumeur en réalité et va convaincre le Consul, Moussa Berthé afin que ce dernier fît libérer le container, le liquider et s’accaparer des revenus en découlant. Erreur, car à leur grande surprise, Issiaka apparait en bonne  forme et se pointe devant la Douane. Arrivé, on l’informa que le Consul Berthé était passé pour récupérer le container mais que par faute de pièces justificatives, il échoua. Et voilà que le Consul, honteux du fait que les Maliens du Cameroun aient appris sa tentative, ne veut pas reculer. Il va loin en faisant croire aux plus hautes autorités camerounaises que le sieur Issiaka est un bandit, trafiquant. Erreur encore, la douane dément d’elle-même les propos du Consul. Car « depuis qu’on l’a connu au port, il est l’un de nos partenaires dont nous ne doutons pas de la foi », a déclaré le chef du poste de douane au port, devant un groupe de l’amical des maliens du Cameroun. Malgré tout, Moussa Berthé persiste et signe : le fait qu’Issiaka lui eut réclamé son argent dans le passé et qu’il le découvrit encore en train de brader son bien, l’amène à le prendre pour son pire ennemi. Il faut qu’il paie pour ça ! Un concitoyen ! Par ailleurs, selon les maliens du Cameroun qui suivent le dossier de bout en bout, le container litigieux est toujours au port et il n’a pas bougé de son endroit de dépôt d’avant. Mais malheureusement pour Issiaka qui avait face à lui, un Consul riche et sans pitié, Moussa Berthé est parvenu depuis août 2013, à le mettre aux verrous. Depuis, il n’a ni la liberté de se blanchir ou de du moins de s’expliquer. Sans procès, sous les injonctions de son Consul, Moussa Berthé, Issiaka Tolo est emprisonné pour dix ans. On lui demande de payer des dizaines de millions de FCFA pour pouvoir sortir. Ce qu’il n’en a pas car il ne travaille plus. A Bamako comme à Douala, toutes les affaires du jeune malien de la diaspora sont stoppées. Il n’a personne pour faire entendre sa cause aux autorités maliennes qui doivent à leur tour, s’enquérir de la vérité sur ce dossier pour ne pas voir un digne fils du pays continuer à subir une vengeance mal placée… IMT

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