Pourparlers d’Alger : Vers un nouveau cycle de négociations pour aplanir les divergences ?

La difficulté rencontrée par les médiateurs internationaux dans la crise malienne porte sur la matérialisation du cessez-le-feu sur le terrain dans le Nord. Elle semble être la principale entrave à la signature d’un accord de paix entre les mouvements armés touaregs et le gouvernement. Le constat pourrait obliger l’Algérie, chef de file de la médiation internationale pour le Mali, à prévoir un nouveau cycle de négociations afin d’aplanir les divergences.

21 Févruary 2015 - 02:08
21 Févruary 2015 - 02:08
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[caption id="attachment_651842" align="aligncenter" width="630"]Vue générale à l'ouverture du second round de négociations inter-maliennes, le 1er septembre 2014. AFP PHOTO / FAROUK BATICHE Vue générale à l'ouverture du second round de négociations inter-maliennes, le 1er septembre 2014.
AFP PHOTO / FAROUK BATICHE[/caption] Alors qu’on s’attendait à un  dernier round dans les négociations qui se déroulent actuellement à Alger pour une sortie de crise globale et définitive, les groupes armés ont soulevé d’autres points comme la question des milices dont la résolution risque de peser fort sur le calendrier établi par la médiation algérienne. En effet, dans les discussions, les groupes armés plaident pour que tous les sites disputés et où ont eu lieu des affrontements ces dernières semaines soient occupés par la force des Nations unies. En somme, ils suggèrent la création d’une zone-tampon de sécurité. Une proposition rejetée par la partie gouvernementale présente à Alger. Ce qui fait que la signature pourrait prendre un peu plus de temps que prévu. Du coup, il y a un blocage à propos de la mise en œuvre des modalités du cessez-le-feu. Selon le responsable d’un mouvement rebelle présent à Alger,  tant que les conditions de sécurité permettant le retour de la confiance ne seront pas  instaurées, il est difficile d’imaginer que les mouvements rebelles touaregs acceptent d’aller de l’avant dans les négociations politiques. C’est un constat, les parties ne progressent pas beaucoup sur ce volet. Du moins, tel est le cas pour le moment. En tout cas, en ce début du 5ème round des négociations, les divergences semblent nombreuses entre les mouvements  armés et la partie gouvernementale. De ce fait, la Communauté internationale a du pain sur la planche pour  accorder les violons des deux parties, vu que les groupes armés restent campés sur leurs positions. Ce qui explique clairement qu’il y a une volonté manifeste de la part de ces mouvements armés à faire capoter le processus de paix. Dans tous les cas, pendant  que les représentants des deux parties (gouvernement et mouvements armés) sont à Alger pour des négociations, les affrontements se poursuivent sur le terrain. Fombus

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