Nouvelles du Sahel : Victoires importantes de l’Armée sur les rebelles P5: Plus de 100 rebelles tués, 60 Land Cruise détruits et plus de 50 fait prisonniers

17 Févruary 2012 - 09:02
17 Févruary 2012 - 13:10
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La peur change de camp avec les nouvelles positives du front indiquant des victoires éclatantes de notre armée face à aux bandits armés. A Tessalit nos troupes commandées par le Colonel Major El Hadj Gamou ont mis en déroute des colonnes rebelles. A, Tinzawatan, une tentative de ravitailler les rebelles a été enrayée et des assaillants mis hors d’état de nuire. A Niafunké, Anderraboukane, l’assurance est réelle. Ce sont des localités qui sont sûres et sécurisées par l’Armée. La percée de nos hommes est due à leur moral et au soutien du peuple malien. La marche des femmes militaires ainsi que les condamnations de la majorité de nos compatriotes et de l’opinion internationale à leur tête, les Etats Unis d’Amérique, ont suffi pour que le Chef suprême des Armées, l’actuel locataire de Koulouba, ATT de donner les moyens à nos forces de défense et de sécurité.  « Le moral de la troupe est au beau fixe », me confie un Sous Officier sur le front depuis Tessalit. Un hommage appuyé à nos troupes qui sont galvanisées. « C’est le moment d’en finir avec cet irrédentisme touareg. Aussi restaurer l’autorité de l’Etat partout au Mali», balance un soldat joint à Gao. Il est clair que la énième rébellion qu’ont déclenchée les bandits armés le 17 janvier, a un seul objectif : l’indépendance de ce qu’ils appellent AZAWAD. Et pour prouver cette entreprise machiavélique, ces renégats d’une autre époque (cadres, soldats, Officiers et autres) ont pris la clé des champs pour prétendre être les cadres de la nouvelle « AZAWAD ». Une bande de déserteurs de l’Armée, de la Police, de la Gendarmerie, de la Garde Nationale, des Douanes et des Eaux et Forêts qui après leurs forfaits vont prétendre revenir au Mali et être réintégré. Une situation qui est condamnée déjà par les hommes de troupe de Kati à Bamako et à l’intérieur du pays à en croire nos sources. « Nous ne sommes plus prêts à accepter ces déserteurs. « Trop, c’est trop », martèle-t-on ça et là. Un message qui doit être clair pour les pouvoirs publics maliens.  Surtout qu’ils ne s’entêtent pas à faire comme d’habitude au nom d’un pseudo paix car, c’est l’occasion de nettoyer la grande muette où des galons ont été distribué à coups de pelles par nos prétendus « démocrates ». Pourtant, selon mes informations lorsque ces gens là prenaient le pouvoir dans le sang en 1991, le nombre de Colonel se comptait. N’en parlons des Généraux. Sous Alpha Oumar Konaré, les Officiers avoisinaient 90. Les généraux n’avaient pas atteint ce chiffre hallucinant d’aujourd’hui. Et sous ATT, les galons sont devenus des « cacahuètes » distribués à l’emporte-pièce à qui ils veulent au détriment des hommes qui ont gravi tous les échelons et qui continuent de trimer. De l’avis général, les maliens sont disposés au dialogue mais jamais pardonner les crimes de guerre commis par les rebelles. Dans l’Armée la tendance générale évoque la non réintégration des déserteurs. « La désertion étant devenue une mode de survie pour cette bande de paresseux et d’oisifs patentés », martèle un cadre. Avec la nouvelle donne, nous savons qui aime ce pays et qui sont les vrais ennemis ? « De ce fait, que le régime ATT ne commette pas l’irréparable en tentant de réintégrer des militaires félons qui ont déserté les rangs dans notre Armée car l’affront qui a été porté à notre vaillante Armée, ne doit pas rester impuni. Si nous voulons une Armée Républicaine, c’est le moment de mettre de l’ordre », conseille un Officier à la retraite. En clair, il s’agit de dialoguer avec les hommes armés afin de les amener à déposer les armes et non les réintégrer. Surtout les fuyards qui ne doivent plus jamais reprendre les armes contre notre pays. Aussi, ceux qui sont fautifs de crime contre l’humanité, doivent être arrêté et remis au TPI pour être jugé. C’est par cette manière que nous saurons respecter la mémoire de nos militaires et civiles qui ont été lâchement tué sur le champ d’honneur. En tout cas dans les casernes, les militaires ne sont plus prêts à accepter dans leurs rangs, des déserteurs. La tension est vive  et « tout acte contraire à cet avertissement sera considéré comme une déclaration de guerre », avertit-on. Bokari Dicko

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