En Algérie, les mouvements du nord du Mali et les autorités de Bamako se sont assis ensemble autour de la table des négociations, hier, samedi 22 novembre. Des négociations en vue d’un accord de paix, effectuées en présence des membres de la médiation internationale. Et si les participants se disent satisfaits de cette première journée de discussions, il reste encore des blocages importants.
[caption id="attachment_653132" align="aligncenter" width="610"] Mahamadou Djeri Maiga, vice-président du MNLA, s'exprime à Alger, le 16 juillet 2014, dans le cadre des négociations de paix au Mali. AFP PHOTO/FAROUK BATICHE[/caption]
Les mouvements armés du nord du Mali et les autorités de Bamako ont passé plus de cinq heures, face à face, sous l’oeil des médiateurs, le samedi 22 novembre. L’objectif est de discuter, point par point, du texte d’accord de paix proposé par la médiation. Et hier, les négociations ont buté sur plusieurs blocages. Pour la plupart des mouvements du nord, il est indispensable que le nom Azawad soit reconnu dans l’accord, ce que le gouvernement ne souhaite pas.
Quelle organisation pour l'Etat ?
Ensuite, alors que le texte de la médiation propose de rendre plus autonomes les régions du nord du Mali dans la gestion de leur développement économique, Bamako ne veut pas entendre parler d’autonomie de gestion, et les mouvements eux insistent, ils ne cèderont pas sur une organisation fédérale de l’Etat.
Radicalisation de Bamako ?
Au delà de ces blocages, plusieurs observateurs s’inquiètent de ce qu’ils qualifient de radicalisation de la position de Bamako. Les autorités, qui avaient approuvé une partie du document en octobre, semblent être revenues sur leurs déclarations. Et ces négociations inquiètent la communauté internationale, notamment les Etats-Unis. La sous-secrétaire d’Etat adjointe aux affaires africaines, Bisa Williams, est attendue à Alger ce lundi 24 novembre.
Par RFI
La communauté internationale est entrain d'obliger le Mali à signer un accord avec des groupes armés terroristes qui n'ont aucun projet pour le nord. Nous sommes indignés et nous n'accepterons jamais qu'il y ait des super malien et un fédéralisme obtenu avec les armes. Tout changement constitutionnel doit passer par les urnes, c'est un Etat islamique qu'ils veulent créer au nord avec la complicité de la communauté internationale.
Voilà ce qui arrive lorsque l'on refuse de se battre pour sa liberté .
Une armée avec plus de 80 généraux , qui n'arrive pas à faire face à quelque racaille puis vous vous plaignez . Il fallait pas fuir .
Les FATIMs ont vaincu abou zeid jusque dans son bunker.Ils n'ont pas eu à crier partout que c'était des jihadistes.
Armée fuyarde, la france est ce qu'elle est . Un pays d'irresponsable de la tête jusqu'au orteille .
Vive le Ganjisme, vive la science universelle !
Je crois que les groupes armés feraient mieux et serviraient tout le Mali en mettant le focus sur les pouvoirs des nouvelles autorités régionales et de la distribution des richesses entre Bamako(un pays dans le Mali) et le reste du pays. Il sera très difficile de faire avaler au peuple Malien un texte qui mentionne appellation AZAWAD. S'il y'a un combat que tout le Mali devrait mener c'est la régionalisation avec l'octroi de plus de 40% des richesses produites au développement des régions. Parce que ce qui tue le Mali c'est le fait que les Maliens produisent pour aller entretenir une classe dirigeante tapis à Bamako et peu soucieuse de la prospérité du Mali de l'intérieur. Seuls leurs conforts comptent. Les présidents des régions(qu'il faut multiplier par 2,5 au minimum) devraient disposer de pouvoirs réels et devraient être associer à la ratification de certains accords et textes. Chaque région devra avec un peu de "démocratie à l'occidentale" décider de son mode de désignation de ses responsables. Ainsi tout le Mali pourra décider et conduire son destin dans le respect du principe de responsabilité partagée. Avec la régionalisation les questions d'occupation des responsables des groupes armés, de la réintégration des combattants dans les forces armées de religion.... pourraient être prises en charge sans tapage. Ce qui freine actuellement notre développement c'est que tous ce décide et se gère à Bamako par des gens qui la plupart n'ont de malien que leurs patronymes. Aux Azawadiens il y'a un temps pour tout! et il savoir aller à l'essentiel!
Projet de relecture de la Charte des Partis Politiques : Votre point de vue ?
Vote total : 5
Il faut suspendre les partis politiques
40 %
Il faut dissoudre les partis politiques
20 %
Sans opinion
40 %
Si vous optez pour la dissolution des partis politiques, que préconisez-vous ?
Vote total : 6
Limiter le nombre de nouveaux partis politiques à 2
50 %
Limiter le nombre de nouveaux partis politiques à 3
16.7 %
Elaborer une nouvelle charte des partis politiques
33.3 %
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