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Les responsables de la conférence de presse[/caption]
Le Gouvernement du Mali a signé ce vendredi après-midi à Alger, les deux documents soumis par la médiation internationale.
Le premier concerne les conclusions des consultations sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix, issu du processus d’Alger.
Le second document porte sur les arrangements sécuritaires pour une cessation des hostilités sur le terrain.
Ce dernier texte prévoit « le retrait de la localité de Ménaka, des éléments armés de la plateforme et leur retour à leur position initiale, le repli des éléments armés de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) au-delà d’un rayon de 20 km autour de la localité de Ménaka, le positionnement des Forces Armées Maliennes (FAMAs) à Ménaka, dans le respect des engagements antérieurs (…) »
Contacté par sahelien.com, Habala Ag Hamzata, membre de la délégation de la Plateforme a indiqué qu’ils n’ont pas signé le document, sans donner plus de précision.
La CMA estime de son côté, que c’est un bon compromis. « Nous sommes parvenus à un consensus avec la médiation, ça ne sort pas du cadre de l’esprit de l’accord signé le 15 mai, c’est une solution équitable » a indiqué Almou Ag Mohamed, membre de la cellule communication de la Coordination.
Selon une source proche du gouvernement malien, la signature d’aujourd’hui n’est pas un amendement à l'accord pour la paix et la réconciliation signé le 15 mai à Bamako, mais il s’agit de créer les conditions de son application.
Cet accord a déjà été signé par le gouvernement malien et les mouvements armés de la Plateforme, mais la CMA réclamait des précisions sur certains points avant de parapher le document final.
Par Sahelien.com