
Cridem a précisé : « Les amendements en question sont relatifs à la reconnaissance de l’Azawad comme entité politique et géographique ; au traitement de la question de l’Azawad sous l’égide d’une médiation qui garantira la continuité des discussions jusqu’à ce qu’on trouve une solution satisfaisante et consensuelle ; à la mise en place d’une force de défense et de sécurité composée majoritairement de la CMA, laquelle force prendre en charge la sécurité de l’Azawad ; à la mise en place d’une Assemblée inter-régionale dans l’Azawad ; au retour des réfugiés azawadis vivant dans des pays frontaliers comme la Mauritanie avant l’organisation de toute élection…. » Nulle part, dans l’article de Cridem, il n’a été mentionné la question du retrait du GATIA à Ménaka. Cela signifie-t-il que cette condition ne fait pas partie des amendements de la CMA ? En tout cas, la pomme de discorde de Ménaka, perçue comme un chantage de la CMA risque d’être la goutte d’eau qui fera déborder le vase.
B.D.