Gao: Les mouvements de résistance civile rejettent la liste des autorités intérimaires

Dans un communiqué, ils déclarent qu'ils rejettent "avec la plus grande fermeté" la liste des autorités intérimaires proposée par l'État et la plateforme pour administrer la région.
Alors que le gouvernement avance simultanément vers la mise en place des autorités intérimaires et l'organisation des élections communales, les mouvements de résistance civile de Gao sortent de leur silence. Et ce n'est pas pour faire plaisir à l'État.
Dans un communiqué, Moussa Yoro, président des mouvements, déplore le caractère "sélectif" et "non-consultatif" de la liste proposée par l'État et la plateforme pour la mise en place des autorités intérimaires. "Nous rejetons avec la plus grande fermeté cette liste sélective et non consultative", indique le communiqué.
Joint au téléphone, M. Yoro explique qu'il s'agit d'une violation des accords qu'ils ont signés avec le gouvernement, en juillet à Gao, après une manifestation contre les autorités intérimaires. "Le gouvernement avait promis de nous consulter. La plateforme aussi devrait consulter les populations civiles de Gao lors de la constitution de cette liste. Nous exigeons donc que le point de vue de nos populations soit au centre de toute action qui concourt au retour d'une paix durable", a-t-il affirmé.
Concernant la liste de la Coordination des Mouvements de l'Azawad (CMA), les jeunes sont catégoriques : "il n'est pas question que des responsables des crimes d'assassinat et de viol contre nos populations reviennent diriger sous la bannière de l'État".
A Gao, les jeunes affirment avoir déjà commencé leur "petite enquête" pour savoir qui pourront être potentiellement responsables des graves violations des droits de l'homme à Gao lors de la crise de 2012.
En juillet 2016, les mouvements de résistance civile avaient déjà manifesté contre la mise en place des autorités intérimaires à Gao. Réprimée, la manifestation a fait deux morts avant l'arrivée d'un délégation gouvernementale sur place pour trouver un accord avec les jeunes.
La rédaction de Maliweb.net
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Dr ANASSER AG RHISSABonjour, Chers frères/sœurs, ce sont les autorités intérimaires qui vont nous permettre de mettre en place ou de contribuer au renforcement des services de base, de mettre en place le MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination) pour les aspects sécurité et d’organiser, en liaison avec la CENI, les élections communales et, plus tard, les régionales. Elles permettront aussi la préparation du retour, la réinstallation et la réinsertion des réfugiés et des populations déplacées, dont certains, feront partie des autorités intérimaires de la région ou de la commune. Autrement, comment voulez-vous qu’on fasse ? Les autorités intérimaires seront mises en place à travers la loi déjà promulguée, un décret (conditions) d’application de cette loi et le protocole d’entente entre parties prenantes pour la mise en place des autorités intérimaires. Ce que beaucoup de gens oublient, ce sont les ressortissants (membres de la Société civile dont des réfugiés Maliens de retour) de telle ou telle région ou de telle ou telle commune mais aussi les agents des services déconcentrés de l’État et les conseillers sortants, qui feront partie des autorités intérimaires. Ce ne sont pas, comme c’était dit dans une certaine presse au début, les membres de la CMA, de la plateforme et du gouvernement, qui feront partie de ces autorités intérimaires. Détrompez-vous. Le processus d’entente a mis tout ça au clair. Le dernier conseil extraordinaire des ministres, du 14 octobre 2016, a rappelé tous ces éléments. Seuls des conseillers spéciaux de la CMA et de la Plateforme sont nommés auprès du représentant de l’État dans la région ou dans la commune. LES MOUVEMENTS DE RÉSISTANCE CIVILE DE GAO VIENNENT DE REJETER LA LISTE DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES MAIS PAS L'ACCORD DE PAIX NI SA MISE EN ŒUVRE DONT LA MISE EN PLACE DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES. Certains croyaient que les jeunes de GAO avaient rejeté les autorités intérimaires. Les jeunes de GAO avaient, eux-mêmes, contredit ce qui avait été dit concernant leur rejet des autorités intérimaires. La preuve est que : (1) lors de la rencontre avec les autorités Maliennes (l’équipe gouvernementale), ils ont dit qu’ils souhaitent être impliqués dans la mise en œuvre de l’accord en particulier dans le DDR et les autorités intérimaires, (2) De même, lors du séminaire que l’ONG TILWAT International a organisé à GAO, du 12 au 15 AOUT 2016, que j’ai animé, les participants, incluant des jeunes et cinquante officiers et militaires de rang des forces armées maliennes, ont confirmé qu’ils soutiennent l’accord de paix et souhaitent être impliqués dans le DDR et les autorités intérimaires, voir le bilan de ce séminaire sur Maliweb à l’adresse : https://www.maliweb.net/contributions/bilan-seminaire-international-de-gao-engagement-modernisation-de-larmee-1822062.html (3) Ils souhaitent le démarrage du DDR et des autorités intérimaires au plus tôt. Entendons-nous sur la base de l’accord de paix en interprétant convenablement son contenu. Bien cordialement Dr ANASSER AG RHISSA Expert TIC, Gouvernance et sécurité TEL 00223 95 58 48 979 ansRépondreLike (0)
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TOURELes populations de Gao savent ce qu'elles ont subi avec les rebelles qui occupaient la ville. Il serait donc très difficile, même au nom de la paix, d'accepter que ces gens-là, reviennent présider à leurs destinées, même de façon transitoire. Personne n'accepte que son bourreau d'hier revienne le diriger, quelque soit la raison. Ceux parmi les rebelles qui n'ont pas de sang sur les mains, peuvent éventuellement compter, au nombre des autorités intérimaires. Mais, compte tenu de la situation de blocage qui prévaut, les choses méritent d'aller vite. Beaucoup de temps a été perdu dans la mise en place des procédés pour le retour de la paix. A cet effet, les autorités doivent consulter rapidement les Gaois, et trouver les personnes qu'il faut pour avancer. Les populations de Gao ont tout de même leur mot à dire dans le choix de ces personnes, et non à l'état d'en imposer. Une telle liste ne peut se faire que par consensus. Alors, discutez!!!9 ansRépondreLike (0)
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Dr ANASSER AG RHISSABonjour, Merci aux uns et aux autres pour vos contributions. Ne perdons pas de vue que le réseau des autorités intérimaires sera créé, entre autres, pour garantir la sécurité, permettre le retour des réfugiés, restaurer ou créer les services de base de l’État et organiser, dans les régions et communes, les élections libres et transparentes en liaison avec la CENI. Dans le cadre de la régionalisation, croyons à notre stratégie de transfert de pouvoir et de compétences à travers les autorités intérimaires. Mettons-les, sans complaisance en place, dans un Mali Un et Indivisible, EN SE BASANT SUR NOS COMMUNAUTÉS DANS LES RÉGIONS ET LES COMMUNES, QU’IL FAUDRAIT IMPLIQUER ET INTÉGRER AUTANT QUE POSSIBLE. Bien cordialement Dr ANASSER AG RHISSA Expert TIC, Gouvernance et sécurité TEL 00223 95 58 48 979 ansRépondreLike (0)
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1FILSDUMALIBAHumm, donnons la chance a la chance SVP frères et soeurs de Gao, Kidal, Tombouctou, Tessalit, Kayes, sikasso, etc... N'exagerons pas Car Il N'y aura jamais DE parfait. Je ne dis pas non que ces criminels -assassins soient nommés et faire ceux qu'ils veulent. Mais sachons que desormais ca sera Nous le peuple malien qui decidera de cette nouvelle version de notre soit disant democratie. Si ca ne marche alors Nous agirons en consequences.9 ansRépondreLike (0)
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Le General SanogoJe suis entrain de reflechir aux differentes formes de gouvernement que j'ai enseigne'es aujourd'hui. Je sais qu'on ne propose ni democratie ni monarchie par le canal des autorite's interimaires! Nous sommes quelque part entre l'OLIGARCHIE ET L'ARISTOCRATIE!!!! L'etat malien peut et doit avoir un mot a' dire dans la composition de la liste mais il serait meilleur de laisser les notables de la region, les dirigeants des partis politiques, la societe' civile et les representants des groupes arme's CHOISIR UN COMITE' DE TRANSITION QUI AURA POUR MISSION DE TRAVAILLER AVEC LE POUVOIR CENTRAL BASE' A' BAMAKO POUR ORGANISER DES ELECTIONS LIBRES ET TRANSPARENTES QUI PERMETTRONT AUX POPULATIONS DE CHOISIR LEURS DIRIGEANTS. Les solutions existent. Si vous ne les savez pas, il faut etudier les cas historiques.Le cas Americain peut servir d'exemple!!! COMMENT APRES AVOIR CONSTATE' L'ECHEC DES ARTICLES DE LA CONFEDERATION, LES DIRIGEANTS AMERICAINS SE SONT MIS D'ACCORD SUR DES POINTS IMPORTANTS AFIN QUE LA NOUVELLE CONSTITUTION PUISSE NAITRE? LADITE CONSTITUTION QUI EST TOUJOURS EN VIGUEUR, A CONNU 27 AMENDMENTS POUR LA RENDRE MEILLEURE!!! Notre probleme est d'exiger d'avoir le tout et immediatement!!!! Nous avons egalement un esprit de revanche qui nous empeche de faire des pas en avant!!!! QUAND LE MONDE SE MOBILISE POUR NOUS AIDER, NOUS LUI FACILITONS LE TRAVAIL!!!! Je dis aux amis de Gao de faire tres attention car l'actuel pouvoir EST BIEN DOMINE' PAR LEUR REGION!!! They must be careful with what they wish for!!!!!! La sagesse maure dit: " LI KATHAR YIVTAN LOU !!!!"9 ansRépondreLike (0)
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Dr ANASSER AG RHISSABonjour, Frère Le GENERAL, ne nous perdons pas, la version distribuée du comité de transition dont vous parlez est constituée par le réseau des autorités intérimaires (autorités transitoires) qui seront créés pour, entre autres, organiser les élections libres et transparentes en liaison avec la CENI. Dans le cadre de la régionalisation, croyons à notre stratégie de transfert de pouvoir et de compétences à travers les autorités intérimaires. Mettons-les, sans complaisance en place, EN SE BASANT SUR NOS COMMUNAUTÉS DANS LES RÉGIONS ET LES COMMUNES, QU'IL FAUDRAIT IMPLIQUER ET INTÉGRER AUTANT QUE POSSIBLE. Bien cordialement Dr ANASSER AG RHISSA Expert TIC, Gouvernance et sécurité TEL 00223 95 58 48 979 ansLike (0)
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balantiguiAu nom de la réconciliation et de la paix, chacun devait se mirer dans de bonne vase en neutralisant son venin dans le vaste océan de la fraternité.9 ansRépondreLike (0)