Ansardine dans la provoc : Trop, c’est trop !

11 January 2013 - 03:36
11 January 2013 - 03:36
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Alliant l’acte à la parole, celui  d’arrêter toutes les négociations et s’engageant à l’autonomisation des régions du nord, un véritable acte de guerre contre la République, Ansardine a fait le pas de plus, le mauvais pas de plus. Nous ferons face à cette inacceptable arrogance et réagirons avec force et détermination. [caption id="attachment_64403" align="alignleft" width="344"] Image d'un groupe de combattants ançardine[/caption] En début de cette semaine même, le mouvement dit Ansardine et ses suppôts  ont franchi le Rubicon en positionnant leurs troupes à moins de 60 kms de nos frontières ; dans les environs de Boré, adossés à une base militaire installée à Bambaramaoudé, une grosse bourgade située entre Tombouctou et Douentza, en route vers Rharous. Cette nouvelle manœuvre, on n’a pas besoin de se le dire, traduit la manifeste volonté d’Iyad Ag Ghaly de poursuivre son invasion dans les régions du sud. Ne dit –on pas que la nature a horreur du vide ? Confinés dans nos limites, c'est-à-dire Konna, une frontière que nous avons semblerait – il, tracer nous-mêmes, l’ennemi croit en son bon droit. Celui de pousser davantage nos lignes. Trop c’est trop, nous ne nous laisserons plus faire. Nos troupes à en croire le ministre Camara en charge de la Défense, nos troupes gardent vaillamment leurs positions, toutes leurs positions. Elles ne se laisseront plus faire et tout porte désormais à croire qu’elles profiteront de l’occasion créée par Ansardine pour déclencher définitivement la guerre de libération. Dopée à bloc par l’arrivée de nouvelles armes, notre armée nationale pourrait ne plus attendre l’aide de qui que ce soi. Trop, c’est trop, au front, fort de l’idéal de la réunification totale du pays, elle mettra fin à l’aventure sanglante et esclavagiste d’Iyad Ag Ghaly et ses mercenaires venus de, on ne sait où. Aujourd’hui plus que jamais, l’armée malienne a besoin de l’accompagnement matériel et moral et la solidarité de chacun de nous. Rien ne sera plus comme avant a dit le ministre Camara.  Plus question de véhiculer de funestes nouvelles se rapportant aux fronts à l’effet de détruire à la fois, le moral de la troupe et des populations installées tout au long des différentes lignes de front. Sory de Motti

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