
En tout cas, c’est ce qui ressort dans la déclaration jointe au paraphe qu’ils ont effectué ce matin à Alger.
Pour ceux qui avaient boudé le projet d’accord avant de revenir le parapher ce jeudi, le simple fait de parapher le document se souscrit dans leur volonté d’aller à la paix. Mais que le paraphe est juridiquement distinct de la signature.
« Le paraphe de ce document et la signature de l’accord définitif sont et demeurent des actes juridiquement distincts, que le document du 1er mars 2015 ne saurait être pris pour «l’accord définitif, et que sa mise en œuvre ne saurait commencer avant un accord consensuel entre parties », ont-ils déclaré.
Ensuite, ils rappellent que les points essentiels soumis à l’attention de la médiation, le 17 mars 2015, à Kidal, seront examinés entre les parties en conflit et la médiation avant toute signature du document final. Autrement, explique un cadre de la CMA, nous avions, le 17 mars dernier, soumis à la médiation, la prise en compte d’un certain nombre de points. Il s’agit surtout de la reconnaissance de l’Azawad comme entité juridique et politique. Ce qui est inacceptable du côté de Bamako.
Alors, la médiation algérienne a-t-elle promis une réouverture des discussions avant signature à la Cma ? Aucune réponse claire n’est jusque là disponible. Or jusque là, la CMA exclut sa présence à Bamako ce vendredi, malgré les appels lancés par la communauté internationale.
Mais, c’est en répondant, font-ils savoir, aux sollicitations des plusieurs Etats membres de la communauté internationale, pays voisins et amis, que la coordination souscrit, dans une première démarche, au paraphe du document d’Alger avant la signature définitive.
La CMA pense que, la signature de l’accord final par la médiation ne devrait intervenir qu’après la signature définitive et consensuelle des parties. C’est dire que la Cma n’est prête à signer l’accord ce vendredi que si ce qu’elle appelle ses réserves soumises à la médiation ne sont prises en compte.
I.M.T. (maliweb.net)