Ousmane Sonko, à propos du choix des partenaires étrangers : « Il faut bien choisir »

28 January 2023 - 10:32
28 January 2023 - 10:32
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Ousmane Sonko, à propos du choix des partenaires étrangers :  « Il faut bien choisir »
L’opposant sénégalais et candidat à la présidentielle de 2024, Ousmane Sonko, estime que les pays africains doivent traiter cette question de partenariat avec beaucoup plus de sérénité, beaucoup plus d’analyse prospective et non pas de manière émotionnelle comme on a l’habitude de voir ici en Afrique. Selon lui, remplacer un drapeau par un autre ne milite pas en faveur du combat pour la souveraineté des pays africains. Interrogé lors d’une interview en depuis janvier 2023, sur une chaine internationale, à savoir, si la Russie est un partenaire de confiance qui pourrait se substituer à la France faisant allusion sur l’arrivée des mercenaires russes au Mali et aussi probablement au Burkina Faso, le jeune opposant Ousmane Sonko a laissé entendre que les pays africains sont des pays indépendants qui peuvent envisager de manière autonome leur coopération. Selon lui, aujourd’hui coopérer avec la France, les Etats-Unis, la Russie ou la Chine est une option mais « nos amis africains doivent faire très attention sur certain nombre de questions », prévient-il. Pour lui, il ne s’agit pas de changer un partenariat qu’on considère défavorable par un autre qui peut l’être beaucoup plus. « Remplacer un drapeau par un autre ne milite pas en faveur du combat pour la souveraineté des pays africains. Nous devons être très prudents », dit-il. Parlant de la Russie, M. Sonko, pense qu’il ne s’agit pas seulement d’avoir un partenariat de guerre. « On n’attend pas que la guerre s’installe dans un pays pour débarquer mais nous voulons des partenariats beaucoup plus constructifs, beaucoup plus larges qui englobent toutes les questions de développement qui nous interpellent en respectant la liberté de chaque pays maintenant à pouvoir choisir librement ses partenaires », explique Ousmane Sonko. A ses yeux, ce qu’on voit dans certains pays africains avec beaucoup d’euphories semble ne pas aller dans ce sens-là, c’est-à-dire on n’est même pas dans cette situation d’assumer une conquête légitime de souveraineté mais on est dans le replacement. Nous devrions traiter cette question avec beaucoup plus de sérénité, beaucoup plus d’analyse prospective et non pas de manière émotionnelle comme on a l’habitude de voir ici en Afrique, a conclu l’opposant farouche du Président Sénégalais. Ibrahima Ndiaye

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