Article régulièrement actualisé. Heures données en Temps universel (TU) par rfi.fr
■ Une fusillade a retenti entre 11h et 11h30 dans les locaux de Charlie Hebdo
■ Le parquet de Paris fait état de 12 morts. Des blessés sont entre la vie et la mort
■ Le président Hollande est venu sur les lieux et s'est exprimé, évoquant un « attentat terroriste »
■ Un des assaillants aurait crié : « Le prophète est vengé ! », selon un témoin cité par une source policière
■ Les dessinateurs Cabu, Charb, Tignous et Wolinski sont morts
■ La police active un numéro vert, 08.05.02.17.17 ; le plan Vigipirate a été relevé à son niveau maximal « alerte attentat » à Paris
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Près de 5000 personnes se sont spontanément rassemblées place de la République à Paris, le 7 janvier, à la suite du massacre perpétré au sein de la rédaction de l'hebdomadaire Charlie Hebdo.
AFP PHOTO / DOMINIQUE FAGET[/caption]
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19h : François Hollande en direct : «
rassemblons-nous !». Lors d'une allocuation télévisée prononcée en direct, le président français a décrété une «
journée de deuil nationale », demain jeudi 8 janvier, après avoir condamné ce «
lâche attentat » ; «
notre meilleure arme, c'est l'unité. Rien ne doit nous séparer. » «
Demain, je réunirai les présidents des deux assemblées. » Les drapeaux seront en berne pendant trois jours.
18h36 : Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne discuteront de la lutte contre le terrorisme lors de leur prochaine réunion le 19 janvier, a fait savoir Federica Mogherini, chef de la diplomatie européenne.
18h : Des dizaines de milliers de manifestants descendent dans les villes de France : 10 000 à Lyon et Toulouse, 5000 à Paris
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«Je suis Charlie»: le mot d'ordre spontané en cette fin de mercredi noir pour le monde médiatique, à la suite de l'attentat perpétré au magazine Charlie Hebdo, à Paris.
REUTERS/Vincent Kessler[/caption]
17h22 : le procureur de la République François Molins établit le bilan suivant : 12 morts - dont huit journalistes et deux policiers -, 11 blessés dont 4 graves. Les assaillants criaient « Allah akbar » et « affirmaient vouloir venger le prophète » Mahomet, a confirmé le procureur lors d'une déclaration à la presse.
17h00 : Le Parti socialiste, le Parti communiste français, Europe Ecologie-Les Verts et le Mouvement républicain et citoyen appellent à une « marche républicaine » samedi 10 janvier à 15h à Paris ; une nouvelle réunion de crise est prévue à l'Elysée à 7h30 ce jeudi matin.
16h50 : à Paris, les sociétés de journalistes de très nombreux médias, dont RFI, ont publié un communiqué pour condamner fermement l'attentat : « Nous sommes tous des Charlie ».
16h40 : François Hollande s'est rendu à la cellule d'urgence médico-psychologique.
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Les tireurs face à la police près des locaux de l'hebdomadaire «Charlie Hebdo».
AFP PHOTO / ANNE GELBARD[/caption]
16h30 : Le ministère de l'Intérieur annonce que près de 500 CRS et gendarmes mobiles ont été déployés en renfort à Paris.
16h00 : Des rassemblements se sont très vite organisés dans plusieurs villes de France. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) appelle toutes les rédactions à observer une minute de silence et à un rassemblement citoyen grossit place de la République à Paris. Des centaines de personnes, dont beaucoup de journalistes, sont présentes. Mais
l'émotion est internationale. Un rassemblement aura lieu à Trafalgar Square, à Londres. Ban-Ki-moon, Barack Obama, David Cameron, Angela Merkel, parmi d'autres, ont réagi.
15h55 : les drapeaux sont mis en berne sur l'Elysée, l'Assemblée nationale et le Sénat
15h41 : le procureur de la République de Paris tiendra une conférence de presse à 16h45.
15h37 : le président de l'assemblée nationale Claude Bartolone et les présidents de groupes politiques appellent à « l'union nationale ».
15h10 : Le mode opératoire des tueurs impliqués dans l'attentat contre l'hebdomadaire français Charlie Hebdo, leur calme, leur détermination et leur efficacité, est la marque d'hommes ayant subi un entraînement poussé, de type militaire, ont affirmé à l'AFP des sources policières.
Le boulevard Richard-Lenoir est toujours bloqué à la circulation ; la sécurité est renforcée dans de nombreux lieux publics - gares, grands magasins (dont certains ont fermé leurs portes) ; le plan Vigipirate est passé au niveau maximal « Alerte attentat ».
14h47 : Bernard Maris, économiste et chroniqueur sur France Inter, fait partie des victimes, a indiqué Radio France.
14h28 : « Trois criminels » sont impliqués, a indiqué le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.
14h09 : La police a lancé un appel à témoins afin de recueillir tout témoignage sur cet attentat : 08.05.02.17.17
13:50 : Dans une vidéo montrant les assaillants en fuite, on les entend crier en arabe : «
On a tué Charlie Hebdo ! »
13:24 : Confirmation du décès des dessinateurs Cabu, Charb, Tignous et Wolinski sont mort.
13:12 : Début de la réunion interministérielle de crise à l'Elysée, autour de François Hollande.
13:00 : Sur les réseaux sociaux, un logo circule très largement : «
Je suis Charlie »
12:50 : Le Conseil du culte musulman condamne un «
acte barbare ».
12:37: Les sorties scolaires sont annulées dans la capitale. Un dispositif policier de grande ampleur est mis en place.
12:35 : Les dessinateurs Cabu et Tignous feraient partie des victimes.
12:20 : Un des assaillants aurait crié : «
Le prophète est vengé ! », selon un témoin cité par une source policière.
12:19 : Le parquet revoit le bilan à la hausse : 12 morts.
12:12 : Selon Christophe Deloire, directeur général de Reporter Sans Frontières, «
ils se sont attaqués à un symbole de la République, à un symbole de la liberté. »
12:10 : RFI a pu joindre l’une des journalistes de
Charlie Hebdo, Sigolène Vinson qui était dans la rédaction au moment des faits. Elle a été braquée par l’un des deux hommes qui lui a dit : «
Je ne te tue pas car tu es une femme et on ne tue pas les femmes, mais tu dois te convertir à l’islam, lire le coran et te voiler ». Ensuite, il est parti en criant « Allahou Akbar, Allahou Akbar ».
12:02 : Le président Hollande a quitté les lieux. Selon la correspondante de RFI, les derniers cars du Samu étaient également en train de quitter les locaux.
1:57 : Les deux hommes sont en fuite, lourdement armés. Ils ont abandonné leur véhicule dans le XIXe arrondissement (nord de la capitale).
11:50 : « Il s'agit d'un attentat terroriste, ça ne fait aucun doute » (François Hollande).