Crise burkinabè: le point sur les décisions prises par la Cédéao

23 September 2015 - 07:05
23 September 2015 - 07:05
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[caption id="attachment_1169752" align="aligncenter" width="800"]Crise burkinabè: le point sur les décisions prises par la Cédéao Photo officielle des chefs d'Etat de la Cédéao à Abuja, le 22 septembre 2015: John Mahama (Ghana), Mahamadou Issoufou (Niger), Boni Yayi (Bénin), Muhammadu Buahri (Nigeria), Macky Sall (Sénégal), Faure Gnassingbé (Togo), Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire).
REUTERS/Afolabi Sotunde[/caption] Les chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest ont discuté ce mardi du projet d'accord sur une sortie de crise au Burkina Faso. La Cédéao tient notamment à réinstaller le président de la transition, Michel Kafando, dans ses fonctions. Des équipes d'observation militaires et humanitaires devraient aussi être dépêchées dans le pays. L'organisation sous-régionale exige par ailleurs le dépôt des armes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
De notre envoyée spéciale à Abuja,  Bineta Diagne « Nous sommes sur le chemin de la paix, nous sommes sur la bonne voie. » C'est sur ces mots optimistes que le président sénégalais de la Cédéao, Macky Sall, a conclu le sommet d'Abuja. Ce sommet ne devait durer que quelques heures. Il s'est pourtant prolongé toute la journée, dans un centre hautement sécurisé, près de l'aéroport d'Abuja, au Nigeria. Après sept heures de discussions à huis clos, les dirigeants ouest-africains estiment avoir pris des décisions sages pour gérer la crise à Ouagadougou. « Nous sommes résolus à accompagner le Burkina Faso et son peuple, dans la quête d'une issue pacifique à la crise. Cela implique un dialogue politique inclusif pour parvenir à des solutions consensuelles autour des points de l'accord de sortie de crise, proposé par la médiation », assure Macky Sall. Concrètement, les chefs d'Etat et de gouvernement du bloc régional ouest-africain ont décidé d'envoyer sur place une délégation de chefs d'Etat pour rétablir Michel Kafando dans ses fonctions de président de la transition. Un principe accepté par le chef des putschistes Gilbert Diendéré. La Cédéao va également envoyer des observateurs militaires et humanitaires pour faciliter le dialogue. Mais surtout, elle demande au RST de déposer les armes, tout en exigeant que les forces loyalistes évitent d'intervenir. Amnistie des putschistes ?
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