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Un habitant de Cibitoke fuit les violences meurtrières qui ont éclaté lors d'une précédente opération de police, le 1er juillet dernier.
AFP PHOTO / MARCO LONGARI[/caption]
Au Burundi, neuf personnes ont été tuées, dans la nuit de samedi à dimanche, dans un bar situé dans un quartier favorable à l'opposition au sud de Bujumbura. Joint par RFI, le maire de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, a confirmé la mort de sept personnes et de deux autres grièvement blessées qui, selon des sources médicales, ont succombé à l’hôpital. Cette attaque a eu lieu quelques heures avant l’expiration de l’ultimatum lancé par le président Pierre Nkurunziza à ses opposants pour qu’ils déposent les armes.
Joint par RFI, le maire de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, raconte l’attaque du bar et la façon dont les neuf personnes ont été assassinées. Il dénonce une véritable exécution.
«
Samedi soir, des gens armés sont arrivés dans un bar à Kanyosha. Il y avait un groupe de personnes qui était devant le bistrot qui prenait un verre. Ces malfaiteurs leur ont demandé si, parmi eux, se trouvaient des militaires ou des policiers. La réponse a été négative. Ils les ont alors fait entrer, leur ont demandé de se coucher et ont tiré sur eux. Depuis hier, ces malfaiteurs sont poursuivis mais jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas encore eu de résultats de ces poursuites », a déclaré le maire de Bujumbura.
Certains témoins ont affirmé que les assaillants étaient en tenue de policiers. Interrogé sur ce point, Freddy Mbonimpa précise à RFI, qu'il a posé la question «
à certaines personnes aux alentours » mais qu'il n'y avait pas unanimité. Certains lui ont effectivement dit que «
des assaillants portaient des habits de la police et d’autres n’en portaient pas ». «
Il y a un groupement d’intervention juste à côté et ils ont commencé à poursuivre les assaillants » ajoute Freddy Mbonimpa.
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