Une équipe du CICR au nord du Mali pour évaluer la situation à Tessalit
[caption id="attachment_51734" align="alignleft" width="310" caption="C'est dans la région de Tessalit qu'ont eu lieu les affrontements entre le MNLA et l'armée malienne Latifa Mouaoued/RFI"]
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Au Mali, depuis le dimanche 11 mars au matin, les rebelles touaregs occupent le camp militaire de Tessalit, du nom de cette localité située près de la frontière algérienne. Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) affirme qu'il y a eu des victimes et dit avoir fait plusieurs prisonniers lors de la prise de ce camp. L'armée malienne parle, elle, de retrait stratégique et assure qu'il n'y a pas eu de combat. Deux versions contradictoires, mais ce qui est sûr c'est que les militaires ont quitté le camp après avoir été encerclés pendant plusieurs semaines. Ce lundi soir, une équipe du Comité international de la Croix-Rouge vient d'arriver sur place pour une évaluation.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est depuis ce lundi soir à Tessalit. On devrait donc savoir dans les prochaines heures s'il y a des blessés dans le camp, des prisonniers, et combien de familles doivent être évacuées. On parle de civils qui résidaient dans le camp. Le CICR avait tenté de venir les chercher la semaine dernière, mais les deux parties, l'armée et le MNLA, n'avaient pas offert les garanties suffisantes de sécurité aux équipes.
Le MNLA assurait hier soir détenir une quarantaine de prisonniers et vouloir remettre aux humanitaires une quarantaine de familles. Les autorités assuraient hier également que les civils et les militaires avaient pu quitter le camp sans être interceptés par les rebelles. Deux versions contradictoires que la mission du CICR devrait permettre de clarifier.
Ce qui est sûr, c'est que les militaires maliens ont quitté le camp, fragilisés, après avoir été encerclés depuis plusieurs semaines par les rebelles. Le MNLA n'a pas relâché la pression sur Tessalit car l'endroit, il faut le rappeler, est stratégique.
La localité est en effet la dernière ville malienne avant la frontière algérienne. A Tessalit, il y a une piste d'atterrissage, seule piste goudronnée de la région de Kidal, capable d'accueillir des hélicoptères mais aussi des cargos, des gros porteurs donc. Tessalit était aussi le plus gros camp militaire au nord de Kidal ; le récupérer était donc capital pour le MNLA.
RFI
12/03/2012
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retraittactiqueJe pense que notre armée nationale a été battue à Tessalit comme depuis Ménaka. On nous nous a toujours pris pour des cons. Notre gouvernements pensant que les blancs et leur sale OTAN viendront nous defendre parle de soutien d'AQMI au MNLA. Hey!!!; c'est faux. Pour vraiment parvenir à les combattre, il faux arrèter de faire les làches et faire la guerre comme des hommes. Si notre Etat sait que se sera toujours la même chose, qu'il cède l'Azawd à ces gens au lieu de continuer à faires des orphelins et des veuves pour rien. Les milices gandaizos et autres; sa sert à rien sauf envenimer les choses car ils ne s'attaqueront qu'aux innocents qui appartiennent aux communautés des rebelles. Et sincèrement, sincèrement et entre nous ,ont sait que ces rebelles ne s'attaquent pas ni à leurs civiles encore moins aux nôtres. Donc attaquer les leurs, c'est sera lâche. Comment des gens encerclés peuvent-ils faire un retrait tactique? Sauf si l'armée avait déjà dit au MNLA, d'accord, vous avez gagnés mais laissez nous sortir de Tessalit et ont quitte dans 24h. Si c'est le cas, il est impératif que la vérité soit communiquée et que les communiqués de la honte s’arrêtent pour de bon. Et si encore c'est le cas, c'est que même à Kidal l'armée dira la même chose. Donc retirons nous une bonne fois du territoire qu'ils reclament depuis que l'histoire ne retient la honte. Hypothèse AQMI/MNLA/BOCO HARAM et autres, tout le maliens comme les occidentaux qui ne font rien savent que c'est faux. Soit ont fait la guerre, soit on arrêtes et ont quitte. Beaucoup d'oficiers dans les coulisses commencent à déclarer une complicité entre les colonels Gamou et Meydou avec le MNLA et cela risque d’envenimer les choses. Que ferait l'armée sans eux? Dire qu'ils ne font que livrer nos soldats au MNLA par vague porte certes une raison de doute mais est-ce que nos soldats acceptent de se battre vraiment? Gamou aussi ne peut pas continuer à demeurer loyal si ses parents, ses cousines et autres sont tués, violées et chassés de leurs campements par des miliciens qui ne s'attaquent jamais aux rebelles. Hey!!!! la maliens, l'hypocrisie ne paye jamais bien. Il e faux pas continuer à faire des orphelins et des veuves si depuis maintenant on ne compte vraiment ni faire la guerre en vrais hommes, s'en donner les moyens qu'il faux. Soyons sincère et disons vrais si le MNLA assure ce que ses hommes se battent et respectent les règles du jeu, c'est mon avis; et pour les battres, je pense que l'on est obliger de faire autant. Dire qu'ils sont plus équipés que nous, mème si c'est vrai, les armes qu'ils ont se vendent encore et on est un Etat qui prend des dettes même pour des futilités donc payons en caches des armes prenons dette comme d'habitude avec la Chine oui autre car c'est de l'intégrité qu'il s'agit. Et moi je pense que le militaire qui vous dit qu'il n'a pas de bonnes armes, je lui dit faux, faux, faux!!!! A bon entendeur, salut Cordialement13 ansRépondreLike (0)
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NdyATT I Yé An Tôôgno, An Tè Yaffa I Ma Fôô Lahara.13 ansRépondreLike (0)
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KassinQu'est ce qu'ils ont fait de l'armée malienne? "....Instituteur en retraite..." voilà le qualificatif donné par le CMLN, par la voix de la radio Mali, au premier président du Mali, feu Modibo Keita à la suite de son décès, dans des circonstances encore mystérieuses de nos jours, en mai 1977 Cet homme d'état d'une rare exception fut le principal artisan avec le général Abdoulaye Soumaré de la mise en place de l'armée malienne (l'Ama), en lieu et place de l'armée coloniale française. Modibo en demandant aux troupes françaises en 1961 de quitter le territoire du Mali, redonnait au pays de Babemba Traoré , de Tièba Traoré, de Samory Touré... toute sa fierté et sa dignité longtemps bafouées. Malgré la jeunesse de la république malienne, les problèmes de développement socio-économiques dans un pays pillé et laissé pour compte par le colonisateur, Modibo donna à l'armée malienne ses lettres de noblesse. Malgré l'épisode des miliciens, qui pendant un certain temps, lui vola la vedette, l'armée malienne (l'Ama) a su restée noble. Qui ne se souvient pas de Diby Syllace Diarra, qui maitrisa la rébellion touareg des années 60 comme un chat qui attrape la souris? Comme l'a si bien dit le communiqué de radio Mali, Modibo n'était pas un général étoilé mais un ancien instituteur. Il avait le sens de l'état, il était rigoureux, il détestait la confusion et l'indiscipline, il était pragmatique et diplomate. Il était patriote. C'est suffisant pour conduire une armée républicaine vers des missions nobles de défense et de sécurité de l'intégrité du territoire national dans le pays de Damonzon et Bakarydjan. Après le coup d'état du 19 novembre 1968, un autre instituteur (c'est lui qui encadrait les très controversés miliciens sous Modibo) le lieutenant Moussa Kaba Traoré, reprend la mission de chef suprême des armées du Mali. Il n'était pas, à l'époque, nanti de diplômes des prestigieuses écoles d'état major ou "des meilleures académies militaires du monde" comme le dit si bien notre très étoilé général Att. Cependant Moussa et sa bande à Kissima Doucara, n'hésitèrent une seconde, 8 ans après avoir pris leur quartier général à la Maison du peuple, au quartier du fleuve à Bamako, de montrer à une Haute Volta quelle peu agitée en 1976, de quel bois ils se chauffaient. Lors de cette campagne, le jeune sous officier Thomas Sankara a vite compris la puissance de feu d'une armée malienne impériale. Il reviendra à la charge en décembre 1985, alors camarade président du Fasso et une grade de capitaine, pour essayer de nous prendre quelques portions de terres que Soundiata et autres Kankou Moussa nous ont léguées. "Anga makoro ye kouma mifo..." Et de deux, il buta une fois de plus sur le sens de service des Miki Dra et autres vaillants soldats de l'armée malienne. "...Kanga wili ankana Malo". Nouna puis Wayigouya en territoire Burkinabé fut bombardés par une vaillante armée de l'air. Pour répliquer un hélicoptère burkinabé tira à la mitraillette au dessus de Sikasso à défaut d'une aviation digne de ce nom à l'époque pour le Burkina. Sankara se consola par un char de l'armée malienne tombé en panne et abandonné (sans être détruit) par ses occupants. Après le cessez le feu, Sankara l'exposa comme une prise de guerre aux vues de Moussa Traoré en visite à Ouagadougou. Le général d'armée choqué et meurtri, ne bois pas ni ne mange à Ouagadougou, il retourne et convoque une réunion de crise à l'école de police de N'tomikorobougou. De 9h à 19h personne ne sort même pour les besoins naturels, le commandement militaire devrait s'expliquer comment un char de l'Ama peut se retrouver sur la place publique d'un ancien ennemi, avec en prime le drapeau malien. Plutôt que mourir! oui plutôt que mourir! Des têtes vont tomber, des officiers supérieurs comme le Colonel Boukary et autres ont été dégradés pour n'avoir pas su donner les meilleures instructions au meilleur moment. Règle Numero 1 en stratégie militaire: On n'abandonne pas son arsenal de guerre à la portée de l'ennemi dans un théâtre d'opération, on la détruit dans le pire des cas. Alors vous comprendrez mieux dans l'opération "Gerenimo" pourquoi les Neavy SEALS de l'armée américaine ont détruit leur hélicoptère à technologie furtive après avoir abattu l'ennemi Numero 1 des États Unis en plein Pakistan et acheminé tranquillement la dépouille d'Oussama Ben Laden au nez et à la barbe des services secrets pakistanais. EKIA (Enemy is killed in action), l'ennemi est tué au combat. Mission accomplie au grand soulagement d'Obama et d'Hilary Clinton depuis la "situation room" à la maison blanche. Juste pour vous dire combien le Général d'armée Moussa Traoré avait de la vocation pour l'armée malienne et combien en abandonnant intact le camp D'amachach sans le sauter aux bandits armés nos généraux de salons n'ont aucun sens du service pour le Mali. Je suis peiné de constater que des généraux comme Kafougouna Koné qui ont13 ansRépondreLike (0)
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KassinLe fallacieux prétexte du "repli stratégique" Imaginez un camp convoité depuis 52 ans par toutes les puissances du monde dans le quel vivent quelques centaines de militaires maliens encerclés et harcelés depuis plus d'un mois par des bandits armés mais approvisionnés par ravitaillements aériens. Imaginez l'importance du siège du camp à tel enseigne que deux missions de ravitaillement et de renfort terrestres conduites par des officiers valeureux connaisseurs de terrain mais qui n'ont pas reçu de soutiens aériens qu'ils leur fallait pour leur permettre de prendre le dessus sur le mnlaqmi. Imaginez que malgré l'importance de ce siège les militaires du camp ont quand même reçu à abandonner le lieu le plus convoité du Sahel et parviennent à échapper à ceux-la même qui les encerclent depuis janvier 2012. Le mensonge est cousu de fil blanc. De deux choses l'une, soit l'armée malienne, pris dans un flagrant délit de relâchement suicidaire, à été délogée de force par le mnlaqmi, soit nos soldats ont craqués collectivement suite aux échecs répétés des renforts qu'ils attendant et qui n'ont pas vu venir grâce à un commandement défaillant, et ils se sont rendus sur un plateau d'argent. Dans tous les cas c'est leur formation et leur état d'esprit dans cette guerre qui est en cause. Pour une fois je veux bien que ce soit moi qui me trompe. J'attends l'explication des militaires rescapés du camps et témoins des événements du 10 mars à Amachach. Non, non et non je ne me contenterai pas du communiqué du ministre de la défense avec son "repli myopique", Oh pardon "repli stratégique", excusez-moi, je ne suis pas encore réveillé du cauchemar du camp d'amachach. Car pour moi le commandement militaire est discrédité depuis la perte d'amachach et il doit etre viré, car ils ont montré à la face du monde qu'ils ne connaissent pas l'importance géostratégique et militaire et diplomatique du camp d'amachach. Le comble de la médiocrité ! Mais franchement à quoi sert un paysan qui ne connait pas l'importance d'un champ l'hivernage venu? Ah Ah Ah! Que croyez vous? Que américains, chinois et russes nous courent derrière depuis le temps du président Modibo Keita pour nos beaux yeux? Ouh Ouh quelle charme! Que de beaux mecs et des nanas aussi canons que des déesses ces maliens et maliennes! Donc forcément... Encore une fois au risque de me répéter: STOP NAIVETY NOW! 48 h qu'on a perdu ce lieu hautement stratégique et non seulement on ne s'en presse pas de le récupérer, mais aussi on ne fait rien pour rendre impraticable sa piste d'atterrissage pour empêcher le mnlaqmi de s'approvisionner par avions et mulitipler sa puissance de feu par 10 et préparer l'offensive sur Kidal et Gao. Et si jamais on fait une semaine dans cette situation et sans rassurer les américains en leur proposant le "Deal America" (qui leur permettra de récupérer le camp et de s'y installer dans un bail de 50 ans renouvelable par tacite reconduction et assorti d'aides conséquentes américaines pour le développement spécialement pour les région du nord), après que personne ne vient s'étonner de notre très probable relâchement par les occidentaux. Mon devoir est d'avertir et je l'ai fait.13 ansRépondreLike (0)
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Boua15disons plutôt qu'ATT nous a vendu et il doit demissioner avec tous les generaux du Mali je dis bien tous les generaux13 ansLike (0)
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FARA1001Je ne sais pas pourqoi il n'ont pas saboté avant de quitter le camp meme dans les jeux de guerre on detruit tous ce qui peut servir l'ennemi avant l'evacuation. BIZARE TOUT CA13 ansRépondreLike (0)
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niassmagssQue Dieu nous aide sinon ça ne va pas on ne sait plus sur quel pied on danse.13 ansRépondreLike (0)