Enfin qui croire sur les nouvelles du front ? Des informations qui nous parviennent font croire les exploits de nos forces armées et d’autres, font état du contraire. C’est à dire la défaite et la fuite de nos soldats. Qui l’aurait une fois cru et sous la férule de Généraux! Les journaux de la place, malgré les petits moyens qu’ils disposent tentent bon an mal an d’informer l’opinion nationale et internationale. D’autres medias que nous disions internationaux, nous font croire autres choses. Ils savent à quoi jouent-ils ?

A les croire, on se précipiterait à dire que le MNLA serait dans quelques jours à proclamer la République de l’AZAWAD. Une république de rêve
Cela s’explique par le fait que d’une part, les informations viennent tardivement ou très souvent ne tombent même pas. Donc à défaut, le public est obligé de croire aux informations qui tombent même si l’on ne connait pas les sources. Dans cette affaire, l’état doit faire plus d’effort en changeant tout à fait les stratégies de communication. « A situation exceptionnelle, solution exceptionnelle. ». C’est dans ce méli mélo que le Ministre de la Communication, porte parole s’apprête à rencontrer ce matin certains patrons de presse sélectionnés à la volée. Que nenni !
Aux dernières nouvelles sur Tessalit, l’armée serait en repli tactique, afin de protéger les quelques 1500 civils qui y vivaient. Et elle se serait refugiée à 80 km de la ville vers la frontière de l’Algérie et à Kidal en attendant de préparer une offensive. Le MNLA parle de victoire et dit avoir poussé l’armée et renvoyer l’administration malienne des lieux. Selon les Azawadistes, ils auraient fait prisonniers quelques officiers de l’armée malienne et récupérer des véhicules et armements. Les villes de Goundam et Diré viennent d’être attaquées par des bandits armés. Encore là-bas des agents de nos forces armées sont faits prisonniers. Et l’armée toujours en repli tactique.
En effet, cela fait également partie de la guerre : le combat médiatique. Il s’agit de troubler le sommeil de tous, semer le plus possible de psychose. Quand on sait, à en croire un anonyme : « les rebelles ne sont pas seulement qu’au nord ».
Le public a hâte de comprendre ce qui s’y passe en attendant la résolution définitive de la crise.
Benjamin SANGALA